Un traitement postexposition est une trithérapie souvent mal connue : elle permet de réduire les risques de contamination. Attention : Il ne s’agit pas d’une « pilule du lendemain ».
Le traitement postexposition, d’une durée de quatre semaines, est une trithérapie qui peut être administrée dans les 48 heures après une prise de risque pour prévenir les risques de transmission du VIH. En raison de l’impossibilité de faire des essais, il est impossible de connaître son efficacité exacte. Mais l’expérience démontre que lorsque le traitement est bien suivi, peu de cas de séroconversion sont répertoriés. Même si elle ne dure qu’un mois, une trithérapie n’est jamais anodine. Le traitement est remboursé intégralement par la Sécurité sociale. En revanche, les examens liés à son suivi peuvent ne pas l’être.
OÙ CONSULTER EN URGENCE ?
Vous devez vous rendre au plus tard dans les 48 heures après la prise de risque dans un hôpital. Si celui-ci possède un centre de dépistage anonyme et gratuit, il faut vous y adresser. Si ce n’est pas le cas ou si vous venez consulter la nuit, un médecin des urgences doit pouvoir être en mesure de répondre à vos attentes. De nombreux témoignages ont néanmoins montré que ces derniers présentaient parfois des carences en prophylaxie postexposition au VIH. Si le médecin qui vous reçoit semble un peu dépassé, rappelez-lui qu’il a toujours la possibilité d’appeler un médecin référent ou demandez à voir quelqu’un d’autre. Dans le cadre de relations sexuelles, les experts recommandent un traitement en cas de rapport anal ou vaginal sans préservatif (ou en cas de rupture de celui-ci), ou fellation avec éjaculation lorsque l’un des deux partenaires est séropositif. Si le patient dit «source» (celui qui a peut-être transmis le virus à l’autre) n’est pas séropositif ou s’il ne le dit pas, le traitement n’est recommandé que s’il présente un profil « à risque », c’est-à-dire qu’il est multipartenaire.
SOUTENIR SON PARTENAIRE
En tant que séropositif, votre rôle peut être primordial si votre partenaire doit suivre un TPE. Si votre partenaire ne çonnaît pas l’existence du TPE ou si sa connaissance en est limitée, vous pouvez l’informer, le rassurer et éventuellement l’accompagner à l’hôpital. Si le traitement est administré, vous pouvez – même si rien ne vous y oblige – insister auprès de votre partenaire pour qu’il prenne bien son traitement et répondre à ses questions notamment en ce qui concerne les éventuels effets secondaires. . Le TPE ne sert à rien si une observation stricte n’est pas suivie. Enfin, et surtout, votre séropositivité constitue un élément d’appréciation important dans l’attribution ou non d’un TPE.
Tout savoir sur les infections sexuellement transmissibles :
Aujourd’hui, on parle plutôt d’infections sexuellement transmissibles (IST) que de maladies sexuellement transmissibles (MST), car la plupart d’entre elles se développent dans l’organisme sans donner de symptômes ou de signes visibles. Ainsi, sans avoir l’impression d’être malade, on peut être atteint d’une IST. Les IST sont en pleine recrudescence, à cause d’un relâchement des comportements préventifs, en premier lieu la baisse de l’usage systématique du préservatif. Le fait d’avoir une IST augmente considérablement le risque de transmission du virus du sida et peut aggraver l’état immunitaire des séropositifs.
COMMENT SE PROTÉGER DES IST ?
Le meilleur moyen de se protéger, c’est d’utiliser le préservatif. Pour la pénétration, il faut l’associer à un gel lubrifiant à base d’eau (Attention : l’utilisation de vaseline, rend le préservatif porreux !). Pour la fellation, il faut également mettre une capote, car de nombreuses IST se transmettent par cette pratique, surtout s’il y a éjaculation dans la bouche pour le VIH et même sans éjaculation dans la bouche pour la syphilis et l’hépatite B.
POURQUOI ET OÙ SE FAIRE DÉPISTER ?
Le seul moyen de savoir si l’on est atteint ou non d’une IST est de se faire dépister. Il est primordial de le faire le plus rapidement possible pour pouvoir suivre un traitement dans les délais les plus brefs. En effet, même si la plupart des IST (sauf le VIH) se soignent et se guérissent facilement, des complications peuvent survenir si l’on attend trop avant de commencer un traitement
En savoir + :Sida Info Service: 0 800 840 800, 7j/7, 24h/24.
Toutes les adresses des centres de dépistage et des brochures d’info sont disponibles sur www.sida-info-service.org
Les modes d’emploi des préservatifs féminins et masculins sont à télécharger sur www.inpes.sante.fr
Le dépliant «VIH/sida: et si j’ai pris un risque ? Le traitement d’urgence», est disponible sur www.aides.org
Également disponible dans les comités Aides,la brochure intitulée «Ha rd safer se» » sur les risques des pratiques hard et sado-maso entre hommes.
Voici 9 questions essentielles auxquelles Gay Graffiti nous tenterons de répondre :
ENTRE SÉROPOS, FAUT-IL SE PROTÉGER?
Le préservatif ne protège pas seulement du sida, il vous préserve aussi des autres infections sexuellement transmissibles (lST), comme la syphilis, qui ne font pas vraiment bon ménage avec le VIH. Par ailleurs, votre partenaire séropositif peut être porteur d’un virus plus résistant que le vôtre. Les études ont montré que ces résistances pouvaient se transmettre. Même si cela semble a priori moins évident, la capote entre séropos est donc nécessaire.
MA CHARGE VIRALE EST INDÉTECTABLE. SUIS-JE ENCORE CONTAMINANT ?
La charge virale a beau être en dessous du seuil de détection dans votre sang, le virus demeure présent dans votre organisme. Les risques de contamination existent toujours, la charge virale sanguine n’est pas corrélée avec la charge virale spermatique.
DOIS-JE DIRE À MA OU MON PARTENAIRE QUE JE SUIS SÉROPOSITIF ?
Dire que l’on est séropositif à un partenaire sexuel d’une nuit ou d’une vie, c’est toujours, en 2006, s’exposer à être rejeté. Si rien ne vous oblige à faire part de votre séropositivité, le faire peut, en revanche, vous aider tous les deux à être mieux conscients des risques. Et puis votre partenaire est peut-être séropositif aussi.
DOIS-JE METTRE UNE CAPOTE POUR SUCER ?
Le risque de transmettre le VIH par une fellation est faible, mais il existe. En particulier lorsqu’on se trouve en présence d’une IST, comme la syphilis, la blennorragie ou les gonorrhées. Celles-ci se transmettent très facilement par des rapports bucco-génitaux. Le meilleur moyen de s’en protéger, c’est de mettre un préservatif pour la fellation.
ET SI MON PARTENAIRE REFUSE DE METTRE UNE CAPOTE ?
Si vous êtes une femme, vous pouvez toujours utiliser un préservatif féminin (Fémidon). Si vous n’en avez pas à disposition, rappelez-vous ce slogan « no capote, no way »: pas de capote, pas de sexe. Même tarif, si vous êtes un homme. La capote ne doit pas être négociable.
QUE FAIRE EN CAS D’ALLERGIE AU LATEX ?
Il existe des préservatifs masculins en polyuréthane, moins gênants que ceux en latex, mais beaucoup plus chers. Les préservatifs féminins (Fémidon), sont également composés de cette matière. Demandez conseil à votre pharmacien. On en trouve à prix raisonnable sur le site « Le Roi de la Capote » où le paiemant est sécurisé.
L’USAGE DE SUBSTANCES PSYCHOACTIVES INFLUE-T-IL SUR LA PRISE DE RISQUE ?
Des études ont mis en évidence le fait que le crystal ou le GHB peuvent nuire à la volonté de se protéger. L’alcool, le cannabis, l’ecstasy, la cocaïne ou l’héroïne peuvent rendre moins attentif aux impératifs de prévention. Ceci étant, l’usage de substances psychoactives ne doit pas être considéré comme une excuse pour ne pas mettre de préservatif.
LES PRATIQUES HARD SONT ELLES CONTAMINANTES ?
L’hépatite B se transmet par les relations sexuelles non protégées et le sang. L’hépatite C se transmet par le sang. Les pratiques hard violentes peuvent donc être à risque. Pour les adeptes du fist-fucking, attention à la lymphogranulomatose vénérienne (LGV). Cette maladie qui peut avoir des conséquences graves a été observée chez des dizaines de gays qui se livraient à cette pratique. Attention aussi à l’hépatite C, qui peut se transmettre lors de rapports sexuels traumatisants.
JE SUIS CO-INFECTÉ, DOIS-JE PRENDRE DES PRÉCAUTIONS SUPPLÉMENTAIRES ?
L ‘hépatite B se transmet par voie sexuelle et par le sang, alors que l’hépatite C se transmet surtout par le sang (mais des cas de transmission sexuelle existent). Pour se protéger de la première, il faut utiliser des préservatifs, et dans les deux cas il faut éviter les pénétrations vaginales ou anales trop violentes et les pratiques où l’on se retrouve en présence de sang (pratiques hard ou rapport sexuel pendant les règles). De plus, la prise d’un stimulant sexuel comme le Viagra est déconseillée.
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En savoir + :
Sida Info Service: 0 800 840 800, 7j/7, 24h/24.
Toutes les adresses des centres de dépistage et des brochures d’info sont disponibles sur www.sida-info-service.org
Les modes d’emploi des préservatifs féminins et masculins sont à télécharger sur www.inpes.sante.fr
Le dépliant «VIH/sida: et si j’ai pris un risque ? Le traitement d’urgence», est disponible sur www.aides.org
Également disponible dans les comités Aides,la brochure intitulée «Ha rd safer se» » sur les risques des pratiques hard et sado-maso entre hommes.
Je sais, ça fait toujours un peu voyeur d’acheter un bouquin pour y chercher si un type ou une femme célèbre en est ou pas ! Mais en même temps, pour tout ceux qui pensent « qu’avant y en avit quand même pas tant que ça ! Que ça n’a pas toujours exister et qu’aujourd’hui c’est un peu envahissant ! », ben y a ce bouquin qui remet les pendules à l’heure et qui rétablit si le besoin se fait sentir : Les pédés et les gouines ont toujours fait partie du paysage et qu’il fut un temps où ils avait un vrai statut dans leurs sociétés.A lire donc pour comprendre souvent les époques, et les liens entre Oeuvres et Auteurs…
COMING – OUT *? OUTTING * ?
Pas question d’outter qui que ce soit bien sûr ! Ci-dessous vous ne trouverez que des gens, connus, qui ont fait de leur plein gré, leur coming out afin de vivre au grand jour leur « particularité » ou simplement leur amour … et faire en sorte que ce que l’on appelait : « le crime inter christianos non nominandum (le crime que les chrétiens ne sauraient nommer) ne soit plus un crime mais une façon particulère d’aimer passionément un être cher.
Cette liste n’est surtout pas hexhaustive ! Loin s’en faut : Nous la compléterons, au fur et à mesure. Vous pouvez nous aider dans notre tâche en nous envoyant par mail les coordonnées de la personne que vous aimeriez voir figurer ici, ainsi que vos sources : pas question de dire ou faire n’importe quoi, sur n’importe qui, cela va de soit. Utilisez le champs « commentaires » au bas de cette page pour nous faire parvenir vos infos.
Mais avant toute chose, un petit lexique des mots couramment utilisé dans notre propos.
* Coming – out (prononcez comingn août) : Informer, de son plein gré, son entourage de sa propre homosexualité ; en français on utilise aussi l’expression : sortir de son placard.
* Outter (prononcez aouter) : dénoncer l’homosexualité d’une personne sans son concentement. Pas beau ça de mettre sur la place publique des infos qui ne vous regarde pas et qui ne concernent que la personne visée. Combien de gens indélicats s’adonnent à ce sport ?
Je le répète afin d’être bien compris de tous : pas question d’outter qui que ce soit ! Toutes les personnes citées dans ces colones ont à un moment ou un autre fait état de leur homosexualité ou bisexualité à commencer par moi-même (Jean-Gabriel). Mais vous souhaitez voir votre nom dans la rubrique « Parfaits inconnus » bah envoyez-moi l’adresse de votre blog où vous faîtes état de votre statut d’homosexuel(le) ou de bisexuel(le). Utilisez le champs « commentaires » au bas de cette page pour nous faire parvenir vos infos.
Politiques – Souverains – Religieux
A Croire que quand on est souverain ou dans les sphères du pouvoir, on a tous les droits ! A une époque où les pédés étaient brûlés en place de grève sur les bûchers de la morale chrétienne, certains vivaient leur homosexualité sans être inquiété le moindre du monde… Bref, fait ce que je te dis et pas ce que je fais ! Mais ceci a-t-il changé aujourd’hui ? regardez nos hommes politiques (Présidents compris) : ça volent, ça pillent, ça vit au-dessus et au mépris de toutes les lois de la République et ça vient nous donner des leçons de morale chrétienne sur les vertues de la Famille en opposition au mariage homosexuel et à l’adoption homoparentale… La-men-table ! Que nos hommes politiques se rassurent, personne n’est dupe et un jour, il leur faudra bien payer ….
Aillagon Jean-Jacques – ministre de la culture dans le gouvernement Rafarin – France Banana Canaan – Président du Zimbabwe Cambacérès (le Duc de) – Second consul Cheney Mary – fille du vice-président américain, acticviste – USA Christine – Reine de Suède Clovis, Roi des Francs saliens (481-511) cofessa le jour de son baptême qu’il avait eu des relation homosexuelles Delanoë Bertrand – Sénateur P.S. – Maire de Paris – France Edouard II – Roi d’Angleterre Eulenburg (Prince Philippe de) – Conseiller de Guillaume II – Allemagne Fortuyn Pim – Maire (extrême droite) d’Amsterdam – Holland Foss Per-Kristian – ministre des finaces – Norvège Gilles de Rais 1404-1440 Maréchal de France auprès de Charles VII – Girard Christophe – adjoint (vert) au maire de Paris, chargé de la culture Henri III – 1551-1589 – Roi de France bisexuel Henri IV de Castille – Roi de Castille Hoover J. Edgar – Directeur du FBI dans les années 50/60 James 1er – (Jacques 1er d’Angleterre) 1566-1625 Roi d’angleterre – bisexuel Karoutchi Roger – Secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement dans le gouvernement de Sarkozy en 2008-2009 – Roger Karoutchi a annoncé vendredi 23 janvier 2009 à l’AFP son homosexualité, qu’il relate dans un livre « Mes quatre vérités » à paraître fin janvier, devenant ainsi le premier ministre en exercice à la rendre publique. Labarrère André – Député P.S. – maire de Pau – France Philippe Le Grand – Roi de Prusse Léon X – 1475 1521 – Pape Louis II de Bavière – Roi de Bavière McCoy Rev.Renée – Ministre et activiste USA Meynard Philippe – Conseiller municipal UDF de Barsac – France MONSIEUR, Philippe 1er, Duc D’Orléans, frère de Louis XIV, 1640-1701 – Marié, 4 enfants pour la façade mais préférant de notoriété publique courir les jeunes gens ! Montezuma II – Empereur Aztèque Pierre Le Grand – Roi de Prusse Philippe Auguste – Roi de France et Bisexuel Richard Coeur de lion – Roi bisexuel d’Angleterre Röhm Ernst – 1887-…. ; leader Nazi Roméro Jean-Luc – Conseiller régional RPR d’ile de France – Président de ECLS – France Roosevelt Eleonor – First Lady USA Rosebery (Lord Rosebery) – Premier ministre anglais au 19e Smith Christopher – Membre du parlement britannique Yossef Ron : « Vous avez devant vous un rabbin homosexuel ». En 2008, Ron Yossef créait une association de juifs orthodoxes gays. Un an plus tard, il faisait son coming out à la télé israélienne. Son espoir : faire accepter cette double identité. Wowereit Klaus – maire de Berlin – SPD – Allemagne Wu – Empereur chinois
Musique
Être musicien, chanteurs, interprete, et homo ? C’est possible sans problème. Parfois même c’est vendeur !!! OK sauf si on est chateurs « à femmes » ou « à minettes » où là mieux valait ne pas faire trop de vagues mais on tolérait facilement l’homosexualité des musiciens.. A croire que l’Art de la musique était associé à une certaine délicatesse qui elle-même s’apparentait à la féminité. Gare si vous jouiez dans la coure des machos … Là pas glop ! Tu le payais cher (Reda Caire et ou Louis Mariano !)
Almond Marc – Chanteur de Soft Cell – carrière solo depuis Army Of Lovers – Groupe pop suédois composé de Alexander Bard, Jean-Pierre Barda et La Camilla Bell Andy – (Eurasure : « Oh l’amooouur ! ») Bernstein Léonard – Compositeur classique et de musiques de film Boy George – ex-Chanteur du groupe Culture Club, Carrière solo, D.J. Britten Benjamin – Compositeur d’Opéra et Classique Daho Etienne (bisexuel) Dave – Chanteur Etheridge Melissa – chanteuse américaine John Elton – Sir Elton John s’il vous plait ! Gately Stephen (Boyzone) Holiday Billie – Chanteuse de jazz – américaine Johnson Holly – Chanteur du groupe anglais Franky Goes To Hollywood Juvet Patrick – Où sont les femmes ? hein ? Lang K.D. – Chanteuse de country américaine Lara Catherine – Chanteuse française Little Richard – Rockeur Rythm’n’blues Lully Jean-Batiste – Compositeur classique français Mercury Freddy – Chanteur anglais du groupe Queen Michael George – doit-on le présenter ? Morena Eric – Chanteur « Oh Mon Bateau ! » Morrissey Steven Patrick – Chanteur du groupe Smith Nomi Klaus – Chanteur allemand O’Connor Shinned – Chanteuse irlandaise Pet Shop Boys – Les deux membre du groupe : Chris Lowe et Neil Tennant Placebo – Stefan Olsdal : HOMO ! Brian Molko : BI et, seul Steven Hewitt est hétéro. Saint-Saens Camille – Compositeur classique français fin 19e Sablon Jean – Chanteur français Schubert Franz – Compositeur Romantique 19e Stipe Michael (du groupe pop REM) Summerville Jimmy (Communard puis carrière en solo) Sylvester – Chanteur Tchaïkovsky Piotr Illitch – Compositeur classique Trenet Charles – Chansonnier Village People – Groupe disco 70’s 80’s américain produit par le français Jacques Morali et composé de Felipe Rose (l’indien), Alexender Briley (le G.I.), David Hodo (le chef des Travaux/bâtiments), Ray Simpson (le flic motard), Jeff Olson (le Cow Boy) … tous gay ! Young William – Chanteur vainqueur du « Pop Idol » (le star Académie britanique)
et plein d’autres encore …. Voir aussi le dossier « Les Homos (et gay friendly) dans la musique »
Littérature
Être écrivains et homos ? C’est possible ici comme dans la musique et cela l’ai pratiquement toujours été. OK mieux valait ne pas faire trop de vagues mais on tolérait facilement l’homosexualité des écrivains là où dans d’autres Arts, ils valait mieux la cacher…
Alcuin – poète anglo-saxon 732-804 Al-Ghazali – poète arabe mort en 1111 Lawrence d’Arabie – Officier et écrivain britannique 1888 -1935 Aragon Louis Ecrivain français 1897-1982 Burroughs William – Romancier – Américain 1914 -1917 Lord Byron (Lord George Gordon Byron) – Poète britannique 1788 -1824 Buteurtre Benoît – Ecrivain français Donner Christophe – Ecrivain français Capote Truman – Romancier et nouvelliste américain 1924 -1984 Cervante Miguel de – Ecrivain espagnol 1547-1616 Colette – Ecrivain français 1873 – 1954 Ellis Havelock – Ecrivain ; historien. Fernandez Dominique – Ecrivain français Forster E.M. Ecrivain anglais Foucault Michel – Philosophe français 1926 -1984 Genet Jean – Ecrivain français 1910 – 1986 Gide André – Ecrivain français 1869 – 1951 Goethe – Ecrivain Philosophe allemand Green Julien – Ecrivain français 1900-1998 Guibert Hervé – Ecrivain français 1955 – 1991 Isherwood Christopher – Ecrivain anglais Kipling Rudyard – Ecrivain anglais 1865 1936 Le Touze Guillaume – Ecrivain français MacCauley Stephen – Ecrivain américain « l’objet de mon affection » ; … Mann Thomas – Ecrivain allemand 1875 -1955 Maupin Armistead – Ecrivain américain : notamment les « Chroniques de San Fransisco » Melville Hermann – Romancier américain 1819 -1891 Mishima Yukio – Ecrivain japonais 1925 -1970 Navarre Yves – Ecrivain français 1940 – 1994 Pastre Geneviève – Ecrivain/Dramaturge française Peyrefitte Roger – Ecrivain français 1907-2000 Proust Marcel – Ecrivain français 1871 – 1922 Raimbaud Arthur – Poete français 1854 -1891 Shakespeare William – Ecrivain Dramaturge anglais 1564 -1616 de Stael (Madame de Stael de son nom de jeune fille : Anne Louise Germaine Necker ) -1766 -1817 intelectuelle Tournier Michel – Ecrivain français Verlaine Paul – Poete français 1844 – 1896 Vidal Gore – Ecrivain américain Vivien Renée – Poétesse 1877-1909 White Edmund – Ecrivain américain Wilde Oscar – Ecrivain anglais 1854 – 1900 et son amant Lord Alfred Douglas Williams Tenesee – Dramaturge/Romancier – Américain Witman Walter – Poète américain 1819 -1892 WOOLF Virginia – Ecrivain anglais Yourcenar Margueritte – Ecrivain français 1903 – 1987
Peinture – Photographie
Souvent par le passé, des peintres étaient sensurés pour cause d’homosexualité alors pour pourvoir vivre quand même leur passions homosexuelles, certains ont trouvé une parade : peindre des scènes bibliques ! Et oui ! Les
Michael Ange – 1475 -1564 Sculpteur, peintre et architecte italien Francis Bacon – 1909 1992 Peintre britannique Caravaggio – peintre (bisexuel) 1571 – 1610 Léonard de Vinci -1452 -1519 Italien, peintre, inventeur, architecte et homme de science Warhol Andy – Peintre – sculpteur – illustrateur photographe américain
Cinéma / Théâtre / Danse / Music Hall
Le cinéma n’a pas toujours été tendre avec ses homos ! Bon nombre ont payé cher leurs escapades ! Pour Hollywood, il falait montrer une moralité implaccable (et impécapble). Tous les acteurs devaient être un modèle pour le public venu voir les films de la production qui veillait au grain ! Hétéro un point c’est tout … Vis ta vie de pédé mais caché et si jamais cela venait à se savoir : out ! Contrat rompu ! Vous retourniez à la rue mourir dans le caniveau que vous n’auriez jamais du quitter ! heureusement, les choses changent….
Almodovar Pedro – réalisateur espagnol (bisexuel) Bogarde Dirk – Acteur américain Brialy Jean-Claude – comédien/acteur/metteur en scène Chéreau Patrice – réalisateur Clift Mongomery – Acteur américain Cocteau Jean – Réalisateur Français 1889 – 1983 Collard Cyril – Acteur/Réalisateur Français (bisexuel) Diaghilev Serge (1872-1929) et les Ballets russes. L’un ne va pas sans l’autre. Nijinski, sa silhouette curieusement ramassée, ses jambes trapues, son visage aux yeux bridés et ses sauts prodigieux emballent. Nijinski, qui est l’amant de Diaghilev, semble souffrir de cette situation. Il sera remercié sans préavis de la compagnie, en 1913, après avoir épousé Romola. Sa folie achèvera d’en faire une icône. « Nijinski était devenu une idole, en particulier de la communauté homosexuelle, qui a beaucoup soutenu Diaghilev, précise Martine Kahane. Diaghilev a fait son coming out avant tout le monde. » Dean James – Acteur américain Ducastel Olivier (et Martineau Jacques) – réalisateur Everett Ruppert – comédien/acteur : Si l’acteur Rupert Everett a un conseil à donner à propos du cinéma, c’est que si vous êtes un homosexuel dans le placard, restez-y ! son coming out a ruiné sa carrière ! Flynn Errol – Acteur américain Fry Stephen – acteur anglais Grant Cary – Acteur américain Hudson Rock – Acteur américain Kwan Stanley – réalisateur chinois (Lan Yu, histoire d’hommes à Pékin ) MacKellen Ian – comédien/acteur Marais Jean – Acteur/Comédien français Martineau Jacques (et Ducastel Olivier) – réalisateur Maurissey Paul cinéaste américain (trilogy Flesh, Trash, Heat) Nureyev Rudolf – danseur russe classique 1938 – 1993 Ozon François – réalisateur français Pasolini Pier Paolo – Réalisateur Italien Palmade Pierre – (acteur, comédien de one-man-show) Perkins Anthony – Acteur américain Price Vincent – acteur anglais Valentino Rudolf – Acteur américain, né en Italie
Média
Dieux qu’il est facile d’être homo à la télé aujourd’hui…. Mais cela ne l’a pas été toujours ainsi !
Baxter Meredith , la « mère » de Michael J. Fox… fait son coming-out !C’est une icône de la télévision outre-Atlantique. Son nom ne vous dit peut-être rien mais son visage, lui, peut vous sembler familier : Meredith Baxter, 53 ans, a plus d’une cinquantaine de productions télé à son actif et vous a sans doute accompagné un après-midi alors que vous regardiez un téléfilm sur les chaînes hertziennes. Chapier Henri – Journaliste, animateur télé, critique de cinéma Claude Hervé – Journaliste (antenne 2, puis arte) Masure Bruno – Journaliste, chroniqueur (attention Bruno est bisexuel) Mourousi Yves – Journaliste , présentateur du JT sur TF1 1942 -1998 O’Donnell Rosie – animatrice, actrice Ruquier Laurent – Journaliste, chroniqueur, animateur télé/radio Sevran Pascal – animateur télé – chanteur Taylor Alex – animateur
Télévision (séries – sitcom – Real TV)
Dowling Brian – gagnant de l’émission britanique « Big Brother » de Generes Ellen – actrice de sitcom Pintauro Danny – acteur de principalement de sitcoms de Rossi Portia – actrice dans « Ally McBeal ». Portia de Rossi a eu peur de faire son coming outIl y a quelques années, Portia de Rossi n’osait pas révéler qu’elle était gay, et se posait des questions. L’actrice découverte dans Ally McBeal avait peur pour sa carrière ! Sargent Dick – Acteur américain (Jean-Pierre dans « Ma sorcière bien aimée ») Thomas – Lofteur sur la chaîne M6
etc ….
Sport
Le monde du sport est très macho. Beaucoup d’omosexuel(le)s se cachent de peur de voir leurs carrières détruites (à juste titre malheureusement !) Et pourtant, être homo ou hétéro, ça change quoi ? Quand le monde du sport cessera ces atrocités en faisant souffrir leurs champions ? Quand ces derniers comprendront-il qu’il les font souffrir en les forçant à ne pas être eux-même ? Posez la question à vos fédérations !
Andersen Camillia – HandBall – norvégienne Bean Billy – Baseball – USA Burke Glenn – Baseball – américain Button Dick – Athlète Olympique Copay David – Football américain – USA Dover Robert – Equitation – américain Fashanu Justin (Justinus Soni Fashanu) – Football – Grande Bretagne Gareth Thomas, l’ancien capitaine de l’équipe de rugby du Pays de Galles, révèle son homosexualité dans une interview accordée au Daily Mail. C’est le premier joueur de cette envergure à faire son « coming out ». Gatto Romana – Kick-Boxing – Hayes Bruce – Natation – Américain Hull Jacobs Ellen – Tennis – Américaine Hundvin Mia – HandBall – norvégienne King Billie Jean – Tennis – Etats -Unis Leduc Mark – Boxe – Candien Louganis Greg – Plongeon – Américain (californie) Martinez Conchita – Tennis – Espagnole Mauresmo Amélie – Tennis – Française Navratilova Martina – Tennis – Tchèque ; première star du sport à faire son coming-out alors que sa carrière n’était pas finie. Orser Brian – Patinage artisitique – Canadien Peterson Derrick – course (800m) -américain Roberts Ian – Rugby – Australien Sheehan Patty – Golf – Américaine Spencer-Devlin Muffin – Golf – Américaine Tewksbury Mark – Natation – canadien Tiden Bill – Tennis – Américain Waddell – Décathlon – Américain Wicks Sue – Base Ball – américaine Wykes Alyssa – Football américain – américaine Zaharias Didrikson – Golf –
Management
Bergé Pierre – Ex-PDG de Yves St Laurent – PDG d’un groupe de presse (dont Têtu) Krupp Freidrich Albert – Armateur allemand 1854 – 1902 Mosca Bertrand – Directeur des programmes de France 3 Potard Jean-Paul – PDG de la société Jean-Paul Gaultier (franc-maçon) Tessier Marc – PDG de France Télévision
Chercheurs / Inventeurs / Mode / autre
Baden-Powell Robert – 1857 1941 Militaire britannique, inventeur du scoutisme ! de Coubertin Pierre – 1863 -1937 Educateur français ; Créateur des jeux olympiques modernes. Dior Christian – créateur de mode Haute Couture français Freud Sigmund – Psychotérapeutre Gaultier Jean-Paul – créateur de mode Haute Couture français Hirschfeld Magnus (1868-1935), Sexologue allemand, surnommé : «The Einstein of Sex». Mac Donald Hector – Général anglais 1853-1903 Saint-Laurent Yves – créateur de mode Haute Couture français Turing Alan – Mathématicien britannique 1912 -1954 Pionner des ordinateurs Versace Gianni – créateur de mode Haute Couture 1946 -1997
Mondes Antiquites – mythologies
Aaaah la belle époque que voici pour vivre son homosexualité ! Les juifs, les chrétiens puis les musulmans n’étaient pas encore nés et avec eux leurs morales patriarcales au service exclusif de l’homme (je parle du mec pas du genre humain sinon j’aurais écris homme avec un H). La femme n’étant qu’un instrument de reproduction pour ces derniers. Avant cela, la femme et l’homme s’unissaient pour avoir une déscendance pas aussi pour le plaisir car ce dernier participait à l’épanouissement des couples. Puis sont venus les morales partiarcales qui ont tout gâché… Y a qu’à voir les ravages dans les têtes des gens pour s’en rendre compte ! Seuls ceux qui ont su se libérer du joug des religions vivent leur couple (et le plaisir sexuel partagé dans le couple) dans une harmonie révélatrice du bonheur d’être deux (peu importe qu’on soit HF FF ou HH).
Achille (demi-dieu grec) V ème siècle Av J.C. Alcée Poète grec – V ème siècle Av J.C Alexandre Le Grand – Roi de Macédoine Anacréon Poéte grec – né vers 510 av J.C. Akhenaton – Pharaon d’Egypte 1370-1352 Av JC Amenhotep III – Pharaon d’Egypte – environ 1300 Av J.C. César Jules – Empereur Romain David et Jonathan – David (roi d’Israël mais aussi celui du comabt David vs Goliath (101 / 970 av. JC) Jonathan Prince d’Israël Flis du roi Saül Ganymède – Simple mortel dont Zeu tomba amoureux !!!! Cela ne m’arrivera pas à moi ! Pfffff ! Hadrien – Empereur romain Ibycos Poète grec – V ème siècle Av J.C Ling de Wei ( duc de) – 534-493 Av JC -et son amant Mizi Xia – Chine Patrocle (demi-dieu grec) V èmesiècle Av J.C. Pindare Poète grec – V ème siècle Av J.C Platon – Philosophe grec (le banquet) Sappho – Poétesse – née vers 630 av JC à Mytilène sur l’île de Lesbos (d’où les qualificatifs : lesbos, saphique, etc … bon sang mais c’est bien sûr !!) Seth (dieu égyptien, frère d’Osiris) qui tente à plusieurs reprises de violer Horus (dieu égyptien, fils d’Osiris) Socrate – Philosophe grec Théognis Poète grec – V ème siècle Av J.C Wen de Chu (roi) et son amant le marquis Shen – Chine Xochipili Dieu aztèque et patron de la prostitution masculine et de l’homosexualité Zeus (roi des dieux grec) enlevant Ganymède (un simple mortel !)
Parfaits Inconnus
Jean-Gabriel (Moi quoi, votre serviteur) : webmaster du site Ben Rakestrow : A 21 ans, le soldat Ben Rakestrow, du deuxième Régiment du «Royal Tank», régiment blindé de l’armée de Sa Majesté, est devenu le premier soldat anglais ouvertement gay. Et ce, avec un humour tout britannique… À son retour d’Afghanistan, il s’est exprimé devant la presse sur son coming out auprès de ses collègues. «Au début c’était difficile, explique-t-il, je ne savais pas comment ils allaient réagir.»
Liens :
Mon Coming-Out voici un site où beaucoup de gens ont témoigné et/ou ont fait leur coming-out. Le mien y traine d’ailleurs quelque part dans leurs pages …. Un moteur de recherche vous aidera à les retrouver …
La vie, pour beaucoup, est quand même une sacrée salope vous ne trouvez pas ? Qui a dit qu’elle valait la peine d’être vécue ? Je suis né en 1957 et depuis que je suis sur terre, je peux dire que ça fait un bail que je me demande ce que je peux bien foutre ici ! Paraît qu’il existe, quelque part, une grande faucheuse qui passe nous chercher… Bah je ne sais pas ce qu’elle fout mais à mon avis elle m’a oublié depuis belle burette d’huile !!! Sans déconner si vous la croisez un jour, pensez à lui donner mes coordonnées : il serait temps qu’elle fasse son boulot. Je n’ai pas envie de continuer comme ça encore longtemps.
Mais pourquoi diable est-ce que je tiens ce genre de discours ? Est-ce l’approche de fêtes qui me dépriment ? Que nenni ! Alors est-ce la fatigue de l’automne finissant et l’hiver approchant avec son manque de lumière et tout le toutim ? Que nenni aussi… Bah alors ??? Que m’arrive-t-il alors ?
Rien si ce n’est que je fais un constat de plus qui vient s’ajouter à tous les autres que j’ai déjà entassés dans mon sac-à-dos. Quel est-il ce constat ?
Et bien il semble que je ne sois plus en phase avec l’humanité qui m’entoure. OUARRRRFFF !!! L’autr’hèèèè !!! Il nous fait un caca nerveux … Une ch’tite déprime mon brav’monsieur ? OOoooh mais il va se confectionner un bédo et ça ira mieux pour lui le monsieur…
Bon sérieusement,, j’ai l’impression d’être d’un autre âge, de vivre dans un autre monde, d’être une sorte d’extra-terrestre au milieu d’une population qui vit avec d’autres valeurs que les miennes. La vie et ses règles dans ce monde ne sont plus celles que j’avais l’habitude de suivre.
Faut que je développe ?
OK.
Aujourd’hui, tout semble être fait pour ne plus à avoir à communiquer autrement que par des moyens technologiques sophistiqués.
Au boulot : on ne se téléphone plus, on se mail…
En privé c’est pire : on n’essaie même plus de se rencontrer autour d’un verre ou d’un café (même si c’est moi qui l’offre) on se « SMS »…
On se MMS ! Une fois rentrés chez soi on ne s’appelle plus, on ne reçoit plus ni ne sort d’ailleurs, on se MSN !
On se Facebook, tweet, snapchat…
Aux rencontres conviviales et humaines, on leurs préfère les relations virtuelles associées à un écran et un clavier sur lequel on tapote des heures durant des mots tronqués comme pour dire, j’ai pas de temps à te consacrer pour t’écrire de longs mots, de longues phrases, contente-toi d’un « Tu vi1 kan ? 2min ? » ou d’un « Je t’M. » Y a pas, « je t’M » est beaucoup plus romantique qu’un « Je t’aime » c’est sûr … Je dois être trop vieux pour ces conneries.
De telles conditions ne favorisent pas les rapports humains, les rencontres, la confection d’un tissu social.
C’est ainsi que dans un monde où les communications se sont développées au point de savoir en temps réel le nombre de morts provoqués par un attentat de l’autre côté de la planète, nous sommes de plus en plus seuls, coincés entre notre ordinateur, notre télé, et l’écran timbre-poste de notre téléphone portable. Et de nous lamenter, tous, chacun devant nos écrans, de la solitude et de son poids : Quelle misère !
Misère affective tout d’abord. Après avoir mangé un morceau (un truc sans nom bricolé à la va-vite avec ce qu’on a trouvé au fond du frigo) on aura passé un bonne partie de la soirée à pianoter des futilités jusqu’à ce que nos yeux nous rappellent qu’il est temps d’aller se coucher (seul !!!) car, demain, on bosse ! Bilan de la soirée : rien … du vent …. Et la vie passe ainsi entre futilités et relations superficielles… Les soirées, les semaines, les mois puis les années passent et rien ne vient…
Le pire c’est que beaucoup de gens se sont endormis devant leurs écrans …
Pire, ils aiment ça … au nom d’une pseudo liberté paraît-il ? Ainsi, personne à qui rendre des comptes… Personne envers qui s’engager… pas de promesse à tenir, pas de responsabilité à assumer… Juste rentrer, se caler devant msn avec un plateau TV et ne pas penser à sa vie de merde seul… et désœuvré ….
A tous ces Princes Charmants en carton, divas de pacotilles, loosers en puissance, chasseurs invétérés qui n’ont qu’une bite greffée dans le cerveau, j’ai envie de m’habiller en Blanche-Neige et vous chanter auprès du puit de l’oubli qui va tous vous emporter le jour de leur mort :
Un jour mon prince viendra…
J’lui a-rach’ais les bras !
Ca lui apprendra-aa tout ça…… On n’me fait pas souffriiiiir comme ça ….
Vie de merde ? Mort de rire …
Car que dire de ceux qui, parmi tous ces gens, se plaignent quand même de n’avoir personne dans leur vie alors qu’il cherchent depuis si longtemps (trop ?) l’Homme Idéal ? J’allais les oublier ceux-là. Bah tiens justement parlons-en. Attardons-nous sur leurs démarches dans leurs quêtes de l’Homme Idéal car c’est bien de cela qu’il s’agit… trouver l’Homme Idéal.
Tout d’abord, c’est quoi leur Homme Idéal ?
Posons-leur la question et on se rend vite compte qu’ils vont vous faire un inventaire à la Prévert de ce qu’est, pour eux, leur Homme Idéal. Limite s’ils ne se baladent pas avec, dans les poches, le catalogue Ikea afin de choisir leurs mecs comme on choisit un canapé ou une table basse sur les pages glacées de la brochure.
Certains rêvent de se trouver dans les rayons de chez Toysrus pour choisir leur mec comme on choisit une poupée mannequin (pour l’un : un GI Joe, pour l’autre : un Ken, pour celui-là bah un marine’s…). Tous veulent des mecs bien foutus, musclés avec pecs et abdos, cul rond, yeux bleus, imberbe et pas un poil sur le torse, etc. … etc. et pas un kg en trop !… et surtout moins de 35 ans !!!! AAAaaalouetteuuu !
Bref, si t’es pas jeune, Star de films d’actions américain ou si t’es pas Mannequin t’es mis au rebu par des mecs qui, eux-mêmes, pour la plupart, ont oublié de se regarder dans un miroir.
Et que dire des insultes et autres humiliations subies encore aujourd’hui. Le gars qui pose la première question a 50 ans celui qui répond en a 63.
On a envie de répondre à ce con : « Pour toi comme pour tout le monde sur terre, le temps passe et la mort vient, connard ! »
Quoi de plus lamentable que de se voir méprisé par tout aussi banal que soi ?
Et voilà comment, après des heures de négociations sur les réseaux ou sur msn, et après leur avoir envoyé sur demande une pic de soi, on se voit répondre (quand ils répondent ces loosers) un laconique et rapide « dsl pas mon genre » ou « dsl, trop vieux » ou « dsl, ça l’fait pas je ch plus jeune » avant un silence radio irréversible. End of transmission !
Comment peut-on juger quelqu’un sur une simple photo ?
Comment peut-on se faire une idée précise de ce qu’est une personne sur une simple photo envoyée vite fait sur Internet ? De plus, qui ne sait pas qu’il existe des gens qui ne sont pas photogéniques ? Et quand bien même, comment peut-on juger de l’allure générale, de la façon dont le corps s’exprime, se meut, de la démarche, etc. Comment se laisser charmer par l’autre sans une rencontre en 3D, de visu, en réel ?
Quelle place laisser au feeling si on n’essaie même pas de rencontrer les gens pour mieux se laisser séduire, Et puis quoi ? Si le charme n’opère pas nous sommes tous des adultes, polis ayant un minimum de savoir-vivre non ? Au pire, si on ne se plait pas, on se le dit et basta… Reste alors une amitié toujours possible. Et si on se plait ? Bingo !! Jackpot ! On est gagnant au loto de l’Amour ! Comment savoir si ça aurait pu marcher si on n’a pas essayé avant ?
Aaah Internet …. Tu es donc capable du meilleur comme du pire ?
Les réseaux de rencontres sont donc ainsi peuplés de gens indécis, parfois mythos, ne recherchant rien d’autres qu’une relation virtuelle façon FaceBook !
Parlons-en de ce réseau social. Il n’a de social que le nom. Je ris tous les jours de voir la centaine d’amis que j’ai là-dessus dont, pour la plupart, je ne connais que le nom, pour les autres juste un pseudo, que je ne contacte jamais et dont la réciproque est vraie, qui n’a rien à me dire de spécial sauf de m’envoyer des applications à la con (apéro (pour moi, l’apéro se prend en réel autour d’une table !), boule de neige, bisous (les bisous se font sur les joues) etc.). Quel plaisir peut-on tirer du fait d’avoir des centaines d’amis FaceBook, tweeter, ou Viadeo alors qu’on n’est même pas capable de voir son frangin ou son meilleur ami sombrer dans une dépression ? Soyons réalistes : ces réseaux sociaux n’existent que pour vous prendre le peu de temps libre qu’il vous reste pour mieux vous vendre des encarts publicitaires collés à droite de votre écran en vous laissant seul, toujours plus seul, face à la lumière blafarde de votre écran 19 pouces LCD !
Ah bon ? Parce que tu es seul ? Mais sors ! Vois du monde ! Va dans des soirées ….
Mort de rire ! Quand on me dit ça j’ai souvent envie de répondre « mais tu as réfléchis deux secondes avant de parler ? » Faut croire que non alors on va s’amuser à décortiquer un peu les relations humaines pour aboutir à quelques constats simples.. Vous êtes prêts ? Allons-y :
Si on admet que le carré vert au centre du dessin, c’est moi. Alors on trace un cercle autour de moi qui représente mon cercle de vie constitué de mon tissu social. On a donc :
1 – Famille :
Un premier cercle concentrique qui matérialise la famille. C’est pas franchement au sein de la famille qu’on rencontre de nouvelles personnes. Et quand on est homo, ce serait même le dernier endroit où on a des chances de rencontrer celui qui un jour est sensé partager et vos nuits et vos jours…. Ce serait plustôt du genre « Putain on a déjà un pédé dans la famille on va pas les collectionner non plus ! »
Et quand deux membres d’une même famille sort du placard, là c’est la catastrophe dans les réunions de famille en leur absence ! Déni pour certain, non dit pour tout le reste ! Pensez, mieux vaut faire comme s’ils n’existaient pas : deux tares familiales c’est déjà trop, on va pas en plus en faire état !
Oublions donc ce cercle mais avant de passer directement au second voyons les événements familiaux comme les mariages par exemple.
Il peut arriver que la belle famille ait en son sein un membre … gay. Mais pour que le miracle de l’amour se produise faudrait réunir tellement de paramètres que jouer au loto serait plus sûr pour vous !
2 – Amis
Amis communs hétéros : OK y a les potes hétéros chez qui on passe de supers soirées. C’est vrai. Heureusement qu’ils sont là ceux-là sinon y a longtemps qu’on se serait avalé tous les tubes de barbituriques de la terre ! Merci au passage d’être là et d’être ce qu’ils sont. Cependant, une fois de plus, quand on est un homme qui aime les hommes, c’est pas sur leur canapé ou autour de leur jolie table qu’on va rencontrer le prince charmant, avec ou sans cheval blanc ! Ok on s’amuse bien. Ok on se change les idées et cela nous évite de nous apitoyer sur notre propre sort mais, quand une fois tout le monde rentrés chez soi et que vous vous retrouvez au lit avec votre moitié pour un gentil câlin, que devenons-nous ?
Bah rien … On se retrouve dans notre grand lit froid seul avec notre solitude pour compagnon… Pas glop tout ça… pourtant ne dit-on pas que tout le monde a de nos jours au moins un ami homo ? Bah faut croire que vous n’en avez effectivement qu’un seul et que c’est … moi ! Ceci explique pourquoi dans vos soirée je ne peux que me rencontrer moi-même … Mieux vaut en sourire … Je vous aime quand même changez rien …
Amis communs gays : Là c’est plus compliqué.
Tout d’abord il y a ceux qui refusent de jouer les marieuses même s’ils en ont la possibilité ! Pensez donc ! « Et si ça foire, je ne veux pas être tenu pour responsable de leur échec !! » Oui ….sans doute ….sauf qu’on parle de deux adultes responsables qui ont été présentés l’un à l’autre et qui ont accepté la règle du jeu en tentant quelque chose…
Si ça marche une fois de plus : Bingo, gagnant au loto de l’Amour… Si ça marche pas, ces deux là auront au moins essayé et ne peuvent tenir personne pour responsable du fait que les choses n’ont pas fonctionné.. A moins d’être le dernier des cons pour penser autre chose, ces deux là feraient bien de remercier leur « marieuse » de leur avoir apporté une occasion de changer le cours de leur vie non ?
Ensuite il ya ceux qui ne télescopent jamais leurs différents cercles d’amis. Quoi qu’il advienne, ils préservent les frontières entre chacun d’eux et feront en sorte de toujours maintenir des fossés afin que les uns ne puissent jamais les franchir pour connaître les autres… Allez savoir pourquoi. Par égoïsme ? Par peur de voir les amis devenir tellement amis qu’il pourrait en oublier (voir abandonner) l’ami qui les a présenté l’un à l’autre un jour ? Va savoir Charles … Les voies des Hommes sont souvent impénétrables …
Quoi qu’il en soit, il est extrêmement rare de rencontrer d’autres gays chez des amis gays : sauf exception, ces derniers ont tellement peur de laisser entrer le loup dans leur bergerie que toute nouvelle pièce rapportée ne peut l’être que si elle est inoffensive d’abord pour eux … Et puis tout se passe comme si autours des clans ainsi formés, de hautes murailles avaient été dressées afin de se protéger des agressions extérieurs (hétéros ou gay). S’ouvrir au monde, s’ouvrir aux autres ? Ca va pas non ??? Tu rêves là. On est entre nous et on y reste : pour vivre heureux vivons cachés…
3 – le travail
On sait suivant des statistiques sérieuses menées dans beaucoup de pays que 80% des couples se forment sur les lieux du travail. Bah quand on est hétéro sans doute. Quand on est homo et qu’on n’est ni dans la mode, ni dans la coiffure, ni dans les fleurs, c’est pas gagné cette affaire-là. Franchement, je me vois déclarer ma flamme à ce nouveau collègue, arrivé depuis peu dans le service sans savoir s’il est lui aussi attiré par les hommes…
Et quand bien même, là où cette pratique passe à l’aise quand on est hétéro (draguer sur le lieu de son travail), passerait pour de la perversité de ma part auprès de toutes les autres personnes au boulot ! « Ca ne se fait pas des trucs comme ça ici … Qu’il aille faire ses cochonneries ailleurs. » Le boulot pour rencontrer quelqu’un ? Tu oublies ok ?
4 – Bars gay, saunas, …
Bars à Thèmes : Là c’est drôle. « Sors dans des bars, je sais pas moi ! » me lance-t-on… Mouii. Donc j’entre seul dans un bar et je m’assois à une table… lance un regard circulaire… constate qu’il y a du monde (c’est bondé ce soir) commande un verre et le sirote doucement en attendant que l’un des types, venus là avec ses potes, se décident à m’aborder : « Bonjour, tu viens souvent ici ? » Sérieusement …. Vous regardez trop la télé. Avez-vous observé les gens dans les bars ? Chacun est venu en troupeau de potes et reste avec son troupeau. Ca parle fort, ça rigole, ça se moque, ça fourni les derniers potains « NooOOoonnn dispas que tu sais pas que Jean-Marc est cocu ! Olivier le trompe avec Alain, tu sais la coiffeuse de chez Martin, mais si… tu sais Martin, celle qui baise avec tous ses clients… Je te conseille son salon ma grande… MMmm c’est cool de se faire peloter les cheveux en même temps que les couilles… » Eclats de rires !!!
Parfois y a des regards en effet mais c’est rare et quand y a c’est du genre « Mmm je te baiserais bien ce soir mais je suis venu avec mon mec alors dommage baby, ce sera pour une prochaine fois …) Bref, tu auras passé la soirée à boire et à regarder ton verre (délesté de pas mal d’€uros soit-dit en passant) pour finalement repartir frustré et seul, comme d’hab… lamentable disais-je plus haut ? on va dire ça comme ça.
Les restaus ? Idem … demandez aux voyageurs de commerce le nombre de fois qu’ils ont mangé seuls, les yeux au fond de leur assiette, sans avoir entendu personne s’adresser à eux mis à part le serveur au moment de la prise de commande et celui de la présentation de l’addition… Combien de chance y a-t-il pour rencontrer une autre personne seule, dans la salle d’un restau, qui vous plaise et à qui vous plairez ? Y en a, oui, mais si peu qu’avant que vous ne la trouviez vous aurez pris ces kgs en trop que tout le monde vous reprochera par la suite !
Discothèque : Voir Bars et Restau ! Les gens y vont en troupeaux… Le mec seul ne sera jamais intégré à un troupeau à moins que l’un d’eux n’ait une furieuse envie de te baiser (ou se faire baiser par lui) auquel cas c’est direction les chiottes pour un Fast-Sex vite fait avant le prochain morceau de David Guetta. Et en attendant, vous les observez ces mecs, cette faune en jean’s moulant, T-Shirt noir manche ultra courtes, inscriptions machos en paillettes et/ou strasses blancs….
Assis sur un pouf (qui vous ressemble tant vous avez l’air con d’attendre là le Grand Amour de votre Vie sachant à l’avance que votre soirée sera aussi pauvre que le désert de Gobi) vous les matez ces mecs et que font-ils ? bah ils restent ensemble à vider la bouteille commandée en commun parce que ça fait moins cher. Moins cher pour qui ? Pour celui qui se beurre la gueule, ça c’est sûr ! Tandis que tout le troupeau danse, les deux autres sifflent tranquillement la bouteille sans se soucier de vous et lorsque après un David Guetta, un Antoine Clamaran, un Laurent Wolf, et enfin un Daft Punk vous décidez de vous propulser vers vos amis afin de réhydrater ce corps de rêve, nourri avec un seul yaourt par jour et entretenu avec dix heures de muscu par semaine, vous vous trouvez devant une bouteille vide et juste les glaçons à sucer. Merci les potes ! Reste plus pour vous ce que vous auriez du faire en entrant : aller vous chercher un verre au bar et basta ! Bar que d’autres encore collent d’une force inouïe.
Impossible de l’approcher ce bar afin de commander ce verre salutaire tant certains semblent avoir élu domicile à ce mobilier indispensable à leur soirée. Paraît que ça leur donne une contenance depuis qu’on ne fume plus dans les discothèque …. Puis votre regard s’attarde sur ces mecs efféminés, enfermés dans des cages comme au zoo, qui se trémoussent, se déhanchent, au point de ressembler à des hommes caoutchoucs… Ils dansent bien… ils bougent bien … ils sont sexe …. Mais trop féminin pour vous, votre regard repart ailleurs … cherchant dans la semi obscurité trouée par quelque projecteur, le mâle dansant comme un mâle, comme un hétéro … bah justement, le seul mec qui vous branche à fond jusqu’à vous laisser un filet de bave aux commissures de vos lèvres avides de prendre les siennes gouluement est …. un hétéro venu là par accident, accompagner des copines gay qui lui ont tendu un piège histoire de le foutre en boîte les jours qui suivront. C’est ça votre drame : craquer pour d’éternel hétéros qui s’oublieront au lit des femmes (merci Aznavour c’est fou ce que ta chanson me ressemble parfois)…
Ah si j’oubliais : le vestiaire !!!
Quand en fin de soirée vous faîtes la queue pour récupérer votre blouson de cuir « Armani », il se peut que près de vous, un mec vous ait repéré toute la soirée et espère que durant l’attente (les filles du vestiaire, les pauvresses, sont souvent dépassées par les événements…) il y ait des chances pour que le contact se fasse…. Mais rêvez pas ! Ca c’est rare ! En général en fin de soirée vous avez plus de chances de vous transformer en « voiture balai » et vous farcir de la viande saoûle ou que sais-je encore….
5 – Lieux de drague :
Alors là ! On touche le fond du fond ! Imaginez : des mecs qui tournent, qui tournent, … ceci sans mot dire … puis parfois, ils s’approchent de vous, vous toise, vous soupèsent comme une marchandise à vendre lors d’une foire aux bestiaux, pour finalement s’éloigner avec dédain sans plus d’effet. Et quand par hasard (ou par dépit) vous finissez par en attirer un, c’est sans un mot, sans un souffle, que le sexe sera consommé sur place.. jusqu’enfin, l’acte terminé, le ferment de ce corps à peine éjaculé, le satisfait s’éloigne de vous sans un regard, sans un merci, sans un au revoir…
Avez-vous vu « Les Nuits Fauves » de Cyril Collard ? Bah la réalité est parfois (souvent même) pire que la fiction. S’oublier dans des corps anonymes, se perdre dans des buissons crades, souillés de vieux préservatifs usagés, de mouchoirs en papiers dégueux, d’emballages de capotes ou de gel jonchant un sol humide et froid… c’est souvent le lot qui accompagne la misère sexuelle qui règne dans ce genre d’endroit.
Y trouver le prince charmant ? Vous plaisantez ? Quoi que … puisque nous y traînons nous même avec notre quête dans nos poches, pourquoi pas d’autres ? Mais sommes-nous attentifs à l’autre dans ces hauts lieux de perdition ? Pas sûr… chacun y vient pour une chose précise : du sexe facile à consommer en urgence pour se tirer à peine la petite affaire terminée… Ca laisse pas beaucoup de place pour la quête de l’Amour ça … Quand à y trouver du romantisme, là, on repassera une autre fois.
6 – Endroits inattendus
Transports : Le métro, le RER, les bus, le train … On m’a souvent dit qu’il se passait des choses formidables dans les métros… Œillades furtives, sourire en coin, … Depuis le temps que je prends les métros parisiens, je ne vois pas vraiment comment une histoire d’Amour pourrait naître en l’espace de quatre stations, aux heures de pointe, alors que tout le monde tire une gueule de six pieds de long… Faudra qu’un jour on m’explique. On fantasme, ça oui : Au bout du wagon, t’aperçois un mec magnifique, viril, bien campé sur ses deux jambes (il doit être hétéro, tu ne tombe « amoureux » que d’hétéros !) ses yeux plongés dans les yeux de la blonde qui feint de ne rien voir en essayant de lire son « 20 minutes » récupéré à la hâte sur le siège d’à côté. Tu te vois traverser le wagon et dire à ce mec « Salut, tu viens ici souvent ? » en lui laissant ton n° de portable inscrit sur un vieux ticket de métro utilisé la veille….? Franchement, tu te vois ?
Quand aux trains grandes lignes, à supposer que quelqu’un vous plaise ça donnerait quoi ? Après deux u trois regards explicites, un petit tour dans les chiottes du wagon et puis s’en va ? Vous à la prochaine gare, lui au terminus 400 kms plus loin.
Enfin, en province, on est tous enfermés dans nos bagnoles (pas vraiment un lieu de drague idéal ça). Sauf moi qui vait à pieds… Les trottoirs de nos villes de provinces sont tellement encombrés de cadeaux laissés par les proprios de bestioles domestiques qu’il vaut mieux garder un œil où l’on marche que sur cet inconnu magnifique qui croise notre chemin ! Alors OK, il peut arriver qu’à un passage pour piétion, une voiture s’arrête pour vous laisser traverser… Vous levez les yeux vers le conducteur qui, derrière ses lunettes de soleil vous sourit en hausant un sourcil, vous laissant deviner qu’il apprécie ce qui passe devant le nez de sa 207 CC. Mais le charme intemporel de cette « rencontre » s’évanouis aussitôt que votre pied droit (ça porte malheur ?) atteint le trottoir d’an face et que le conducteur en question redémarre en trombe redevenant ainsi ce qu’il a toujours été : un chauffeur frimeur grisé par la puissant des chevaux de sa caisse « Je détiens le pouvoirrrr… ».
Ascenseurs : Ascenseur …. ascenseur … J’oubliais ça fait partie des voyage et/ou du transport ça. AAaah les joies de l’ascenseur. Vous allez tous vous reconnaître ici : L’ascenseur arrive, les portes s’ouvrent délivrant une vieille musique easylistening genre bossa brésilienne et laissant découvrir un ou deux mecs plantés droits comme des I, de part et d’autre de l’ascenseur. Vos regards se croisent furtifs mais très vite tout se passe en une fraction de seconde : l’un baisse les yeux pour mater le bout de ses chaussures « Ouf ça va, elles ne sont pas délasséesé » et l’autre mate le coin supérieur de l’habitacle se disant que décidément les éclairages de ces engins seraient vraiment à revoir ! et vous, bah vous entrez face à ce miroir que vous détestez tant « Y a guère qu’aux filles qu’il sert ce foutu miroir ! A moi il ne fait que me rappeler mes kgs en trop et ces quelques rides aux coins de mes yeux ! Foutu miroir !! » ».
Tandis que les portes se referment derrière vous trois vous vous retournez pour faire face aux portes intérieures réglementaires sans piper mot avant d’appuyer d’une façon un peu gauche sur le bouton correspondant à votre étage. Sans mot dire donc car vous allez faire, ensemble, un bout de chemin, durant 30 secondes (voir plus) sans un regard, sans un mot, sans bouger. L’un le nez en l’air à pester contre ces plafond décoratifs certes mais d’une conception à chier pour l’éclairage qui semble vous donner un teint de Zombie, l’autre toujours à mater ses grolles et le bas de son pantalon qui est décidément un peu trop long et prend l’eau les jours de pluie, et vous, un peu con entre ces deux cloches, à vous mater vous-même, la tronche floue et déformée par les portes en alu brossé le tout sans broncher figé en statue de sel (à croire que quelqu’un dérrière vous vous flanquera un coup de règle sur les fesses si vous bougez le petit doigt !).
30 secondes, c’est plus qu’il n’en faut pour découvir à côté de soi les yeux plein de tendresse d’un homme viril mais dont les mains câlines de demandent qu’à vous enlasser, vous enlever et vous emporter vers un Amour éternel. Il suffit parfois de peu : oser se regarder, oser se parler « vous ne trouvez pas que le « Printemps » de Vivaldi est un peu éculé de nos jours dans les ascenseur ? Que penseriez vous s’ils passaient à l’été ??? ». Et de sortir ensemble de ce foutu ascenseur pour vous ébrouer, nus, dans les blés dorés aux senteurs de foins et de pomme… (de pomme ? ah oui c’est votre shampoing ça !).
Centre commerciaux : Dîtes-moi, ça marche les centres commerciaux ? On drague entre les paires de chaussures ? Au rayon piles électriques ? Près des melons ? à moins que ce ne soit au rayon fromagerie ou poissonnerie ? Dis-donc chéri, t’es heureux de me voir ou tu t’es pas lavé depuis 3 jours ?
On peut être sérieux deux secondes ? A moins de n’avoir rien à foutre de sa journée, les courses sont avant tout une corvée (pour moi surtout) menée tambour battant afin d’expédier ça au plus vite pour passer à des choses plus …. Enrichissantes. Mais il est vrai qu’aujourd’hui, les supermarchés sont nos musées d’hier. On y vient pour se détendre, s’y promener, flâner… Pauvre de nous ! Quel plaisir que de contempler un St Paulin plutôt qu’un Vélasquez ! C’est sûr, le Vélasquez, lui, ne sent rien !
Cinéma : Je ne sais pas vous mais pour ma part, le cinéma me voit encore dans ses salles deux fois par mois minimum. Certains week-ends je peux voir 3 ou 4 films en deux jours. C’est dire si les salles de ciné, je connais (le téléchargement de DiVX ne m’a encore pas tout a fait conquis) Et c’est bien pour cela que je sais que les salles de ciné, quand vous y entrez seul, vous les quittez de la même façon.
Et puis, un truc tant que j’y pense : avez-vous remarqué vos comportement dans une salle de ciné. Systématiquement, quand vous posez vos illustres fesses sur l’un des fauteuils de la salle, vous laissez obligatoirement une place vide entre vous et votre voisin. Si bien que les couples qui arrivent vers la fin se voient être séparés par ce comportement irrationnel que vous avez tous ! Dîtes-moi, vous avez peur que votre voisin vous donne la peste ? Le choléra ? Ou avez-vous peur que durant le film, ce dernier vous tripote dans le noir ?
Bref, quand je suis seul au ciné, j’ai deux places vides, une de chaque côté de ma petite personne. Super pour discuter avec des sièges vide mais je ne suis pas encore neuneu.. Je ne m’inquiète pas au train où ça va, ça viendra ! Mieux vaut en rire ?
Voyage – Vacances … : Oui y a des chances de tomber sur le prince charmant mais, là, se pose un autre problème : tomber sur un type qui habite à 200 kms (au mieux) de chez vous (voir Train grandes lignes ci-dessus !).
Vous y croyez vous en l’Amour à Distance ? C’est cool pour les câlins la semaine (par téléphone ou sur msn !). C’est génial aussi ne de se voir qu’une fois ou deux dans le mois. Ca, pour ne pas se disputer, c’est l’idéal mais pour construire une vie de couple structurée, faudra qu’on me dise comment ! Bien sûr, j’en vois des « couples » de ce genre… mais peut-on appeler ça des couples ? La plupart vont voir ailleurs la semaine ou le mois et me disent nager dans le bonheur quand ils se retrouvent enfin eux et leur moitié. Bien leur en fait. Désolé les gars mais ce n’est vraiment pas comme ça que je conçois une vie de couple. Pour moi, c’est un peu plus scellé que ça. Ca a un peu plus de fondations qui ont pour noms : partage, confiance, dont de soi, …
7 – le virtuel
« Sites Internet » : C’est le premier d’entre eux et nous venons de le voir plus haut. Franchement qu’on soit sur des sites payants (MEETIC, GAYPAX BEARWWW ou JHLIVE) ou sur des sites gratuits (NETHOMO, GAYMEC, etc ..) c’est le même topo : Quelqu’un te contacte, tu lis le message qui ressemble souvent à : « Slt, âge ? t’es comment, taille du sexe, actif ? Passif ? tu reçois ? » Avant même de répondre aux autres questions t’es déjà out avec la première à moins d’avoir moins de 35ans auquel cas tu as une chance supplémentaire au tirage (de tirer ou te faire tirer !). Si pour 1,70m tu pèses plus de 75kg c’est que t’as un bourrelet : t’es OUT !
Bon admettons que t’es maigre comme un coup de trique (qui trique ?) genre « crevette fashion victime du Marais parisien » ou que tu as quelques tablettes sur le ventre entretenues dans des salles de sports bondées de cons narcissiques qui, entre deux levée de fonte, passent leur temps à se mater dans les miroirs immenses qui habillent le fond de la salle, ….alors là t’as tes chances … et encore … t’auras toujours trop de ci ou pas assez de ça … t’es trop brun, trop poilu sur le torse, trop blond, pas assez de cul, pouah t’as du poil sur les fesses, une petite bite (on t’as reconnu avec ton mouchoir entre tes jambes), t’as pas les yeux bleus, t’as un trop grand pif, tu portes des lunettes, ….
Bref tes négociations ont peu de chances d’aboutir tant les mecs savent pas ce qu’ils veulent ou pire, sont trop bien chez eux engoncé dans leur confort, pour avoir envie de se déplacer et te rencontrer… T’as beau persévérer, les ours et les soirs devant Internet se suivent et se ressemblent tous …. Plats, mornes et froids comme la banquise….
et pour que le tableau soit complet ajoutons les gigolos, les prostitués, les dealers de tous poils, et j’en passe…
La faune sur le Net est un vrai « poème ». On n’est pas arrivé.
Voilà on a fait le tour …
Quand on vit seul, pas facile de se sortir de sa solitude. Beaucoup le savent (inconsciemment) qui ne quittent pas leur conjoint même s’il n’y a plus rien entre eux ! Pour ceux-là, quitte à vivre dans du « rien » mieux vaut le vivre ensemble que seul. Ca explique ces vieux couples qui dînent ensemble sans même un regard, les yeux rivés sur le JT de TF1.
Quant aux autres, à ceux qui préfèrent vivre seul que mal accompagné ? Bah ils acceptent la règle du jeu même si parfois elle leur pèse tellement qu’il en appelle à ne plus se réveiller le matin pour aller faire le clown au boulot …
Et si on rencontre finalement ?
Parfois une histoire commence comme un conte de fée ou comme dans un roman du 19e siècle. Elle dure ce que dure un feu de paille, parfois plus. Mais très vite on sent qu’elle va foirer (biffer la ou les situations décrites ci-après inutiles) :
Il n’est pas sorti de son placard , faut rester discret car personne ne sait dans son entourage, ni sa famille, ni ses amis. Quand il te présente (quand vraiment il ne peut pas faire autrement sinon il s’arrange pour ne pas à avoir à rencontrer des gens qu’il connaît) c’est fait ainsi « Ah au fait tiens je te présente truc, un ami ». (Un ami ? C’est comme ça qu’il définit le mec qu’il baise ou qui le baise ? C’est comme ça qu’il appelle le gars, vous, qui veille sur lui, nuit et jour, qui le soutient pour le meilleur comme dans les pires épreuves de sa vie à lui ? C’est comme ça qu’il réduit ce type (toujours vous) qui est prêt à lui donner un rein ou votre vie s’il le fallait ? Pourquoi, subitement vous avez envie de vomir ?)
Il est encore marié (ah oui, mince, il a une femme ! Et des gosses par dessus le marché !) et pas divorcé. Il a bien conscience que votre arrivée dans sa vie va tout bouleverser mais, vous aussi vous devez comprendre qu’il ne peut, comme ça, quitter sa femme. C’est trop compliqué. Elle va lui faire la misère si elle sait qu’il la quitte pour un mec ! Alors OK, il y pense sérieusement et il la quittera un jour mais vous devez patienter (5 ans plus tard, votre deuxième prénom est Anne : « Soeur Anne, ne vois-tu rien venir ? »
Il a déjà un copain auquel il tient et qu’il ne souhaite pas quitter d’autant qu’ils ont acheté ensemble une jolie maison ou un appartement luxueux. Ils ont des oeuvres d’Art aussi. Et puis tous deux ont une très bonne situation. Tu dois comprendre : tout quitter pour toi serait une folie ! Malgré tout il tient à vous aussi, alors, ce serait bien si vous le compreniez le chéri et que même s’il reste avec l’autre c’est vous qu’il aime ….alors, si on se voyait en toute discretion…. (C’est drôle, la vague impression de n’être qu’un jouet sexuel vous traverse alors l’esprit tandis qu’une vague lassitude monte en vous)
Il a déjà un copain avec lequel il n’a plus de relation sexuelle depuis belle burette d’huile mais c’est compliqué : il ne peut rien lui dire pour l’instant parce que voilà quoi, ils ont des biens ensemble et les choses allaient si bien avant votre arrivée… Confort matériel quand tu le tiens ! Mais promis, il lui dira …. un jour …… Et promis, vous vivrez ensemble… mais pas maintenant d’accord ? Faut le comprendre, il ne peut pas tout quitter comme ça en claquant la porte du jour au lendemain. C’est qu’il a beaucoup investi le chéri et vous devez le comprendre… Alors, oui, un jour il quittera tout ça mais vous devez l’attendre… Décidément, vos parents auraient du vous appeler Anne !
Il vit en co-loc avec un ex et il ont mis ensemble, des règles en place, et faut le comprendre le pauvre chéri, il ne peut ammener personne chez lui. Donc si vous comprenez bien, c’est open frigo et open bar pour lui, chez vous, jusqu’à nouvel ordre.
Il habite à 200kms de chez toi. Vous deux avez une bonne situation ce qui, vous en conviendrez, complique considérablement la situation. Mais vous pourrez faire la route une semaine sur deux, l’autre ce sera lui. Mais très vite vous déchantez : il a des obligations, il a pris des engagements qui l’empêchent de faire le déplacement (associations, boulot, famille, amis). Et puis vous êtes marrant, à force, faire la route, ça coûte cher ! « Ne se voir qu’une fois par mois ne serait pas une solution plus raisonnable ? T’en penses quoi ? » vous entendez-vous proposer un soir après la baise, une fois la lumière éteinte alors que vous vous êtes tapé les 200 bornes en question dans le brouillard, ou sous la pluie ! (pourquoi une envie irrésistible de lui coller deux baffes vous vient-elle sans prévenir ?)
Autres ….
Plan Q éphémère :
Mort de rire à Nouveau. A la différence des lieux de drague, là on est chez le gars ou chez soi. Mais c’est vraiment la seule différence. Après le sexe, t’as même pas eu le temps de t’en remettre, de reprendre ton souffle, que tu trouves déjà le type rhabillé au pied de ton lit, les baskets dans les starting-block, un vague « Merci c’était bien » au bout des lèvres. Quand parfois tu as envie d’en retenir un, la réponse qui t’es faite tombe comme un couperet : « Non merci, c’est gentil mais tu sais, moi, c’est jamais deux fois avec le même mec ! » Ca a le mérite d’être clair. En d’autres termes : « Merci pour ta bite (ou ton cul) mais là maintenant je m’casse. ».
On peut aussi parler de tous ces mecs « en couple » voir mariés ! Là c’est carrément du grand guignol … Toi, tu passes ton temps à chercher au fond des yeux des mecs celui qui veillera sur tes nuits autant que tu veilleras sur les siennes…, Tu rêves d’obtenir ce que ces cons ont déjà chez eux : un trésor qu’ils ne sont même plus à même d’apprécier… Un joyau qui ne brille même plus devant leurs yeux tant ils sont éblouis par l’attrait de l’inconnu, par la montée d’adrénaline que représentent peur eux les plans Q.
Alors, quand tu reçois un sms de ces loosers du style « t’es dispo ? » tu sais qu’en répondant « oui » c’est un mec qui arrivera en trombe chez toi , se déshabillera à fond (en gardant toutefois ses chaussettes des fois qu’il lui faille se carapater à quatrième vitesse) en te disant ces doux mots « J’ai pas beaucoup de temps, une demie heure tout au plus, ma femme (mon mec c’est selon) est :
allée chercher le gamin,
allé faire les courses,
est chez le médecin,
chez sa mère,
autres (biffez les mentions inutiles).
Personne ne souhaite plus s’engager dans une relation de couple : pas de promesse à tenir…. pas de responsabilité à assumer… Pas de compte à rendre … Une relation suivie ? Oui mais chacun chez soi ! On se voit les week-ends, pour les vacances, à la rigueur une fois dans la semaine mais ne leur demandez pas plus sinon ils prennent leurs jambes à leur cou et vous laisse là, planté au milieu de la carrée à vous enrhumer dans le vent qu’il ont provoqué dans leur fuite.
Certains s’interdisent même d’aimer de peur de souffrir ! J’ai un ex qui me disait souvent : « Souffrir ça sert à savoir qu’on est vivant« . Est-ce à dire que tous ces gens là vivent comme des zombies ? C’est sûr, se branler devant un écran LCD via webcam interposée ne fait pas courir de gros riques pour celui qui s’adonne à ce sport. MSN est si sécurisant que pourquoi aller tenter le diable en rencontrant des gens, en vrai, pour de vrai…. rendez-vous compte :
Rencontrer un mec et avoir le coup de foudre pour lui au risque de souffrir si ça marche pas ?
Au risque de perdre les libertés ? Y compris celle de butiner ailleurs ?
Au rique de devoir faire des concessions (lui me doit tout mais moi pas question de donner, je suis au-dessus de ça !) ?
Au risque de perdre mon confort et devoir changer ma vie, mes habitudes ?
Bref, au risque de souffrir tout simplement ?
Ah non ! Pas de ça ! Ils veulent bien un mec mais ça ne doit avoir aucun impact sur leur existant. Ca doit ne leur faire prendre aucun risque. Et surtout, ça doit ne leur demander aucun sacrifice, aucun don de soi : Je prends mais je ne m’investis en rien.
Quelle est la meilleure façon de marcher ?
Chacun voit midi à sa porte. Chacun cherche ce qui lui va bien. L’essentiel est d’être honnête avec l’autre et ne pas le faire mijoter indéfiniement (à force de trop faire mijoter tout ça fini par être cuit, voir dans certains cas être cramé !) Alors quelle est donc la meilleure façon de parcher ? Je dirais peu importe : c’est celle avec laquelle on porte les bonnes chaussures. Dont’act …..
Voici les règles de base à connaître quant à l’utilisation du préservatif (masculin ou féminin):
– Une boîte de préservatif, ou un emballage de préservatif (préservatif : qui préserve des maladies et des infections sexuellement transmissibles) à un marquage « CE » (Communauté Européenne) et/ou « NF » (Norme Française), au minimum. Si un préservatif ne comporte pas au moins une de ces deux normes extrêmement sévères, ne l’utiliser pas. En cas de doute, contactez-nous.
– Un préservatif masculin se met sur un sexe en érection.
– Conservez vos préservatifs et vos lubrifiants dans un endroit sec et frais, à l’abri du soleil.
– Attention, ne gardez pas un préservatif dans votre poche de pantalon ou de jean en permanence, l’exposition prolongée et répétée du préservatif à la chaleur de votre corps, peut le rendre poreux, et donc inefficace!
– Ouvrez l’emballage individuel d’origine du préservatif uniquement avant un rapport, et non pas plusieurs heures avant celui-ci.
– Lisez la notice! Oui, beaucoup de personnes ne savent pas encore comment l’enlever ou le mettre correctement. N’hésitez pas à vous entraîner avant un rapport seul(e) dans votre coin, si vous n’avez pas l’habitude.
– Un préservatif à une date limite d’utilisation de 5 ans à partir de sa date de fabrication. Vérifiez celle-ci avant toute utilisation.
– Faites-vous les ongles avant de dérouler un préservatif ! En effet, beaucoup de déchirure à la pose du préservatif sont dues à des ongles mal entretenus ou coupants. Les bagues comportant des parties saillantes peuvent être aussi dangereuses lors de la pose.
– Les préservatifs ont tendance « à se déchirer » avec vous et/ou votre partenaire ? Utilisez du lubrifiant !
– Ne mettez pas deux préservatifs l’un sur l’autre, c’est inutile et dangereux; en effet un préservatif est efficace s’il est utilisé seul. Si on le recouvre avec un deuxième préservatif, ceux-ci vont frotter l’un sur l’autre, risquant de se déchirer, et d’autre part l’un des deux risque d’être « poussé » par l’autre à l’intérieur du vagin ou de l’anus de votre partenaire, pendant le rapport. A proscrire, donc.
– Si un préservatif à tendance à se coincer lors du déroulement, c’est qu’il est très légèrement trop grand, dans la plupart des cas. Essayez-en autre très légèrement plus petit.
– Utilisez des lubrifiants additionnels en accord avec le préservatif: si le préservatif est fabriqué avec un lubrifiant à base d’eau, utiliser un lubrifiant additionnel à base d’eau également. Même logique pour les préservatifs lubrifiés avec un lubrifiant à base de silicone.
– N’utilisez JAMAIS autre chose que des lubrifiants spécialisés pour les relations sexuels avec les préservatifs. En effet d’autre produits peuvent rendre poreux le préservatif voir le dissoudre! Pas de beurre, d’huile d’olive, de graisse, etc.
– Vous n’avez pas ou plus de préservatif ? Allez boire un café ou faites de la poterie! C’est moins dangereux… ou courrez jusqu’à la plus proche pharmacie ! Il xiste aussi des sites Internetoù l’on peut acheter des préservatifs de façon sécurisée (Paypal par exemple) donc en toute confiance.
– Des réactions cutanées apparaissent après l’utilisation du préservatif ? Consultez votre médecin traitant en lui amenant la boîte de préservatif et/ou le modèle de celui-ci.
Avant toute chose, utilisez des préservatifs ! Oui cela paraît simple, mais l’utilisation du préservatif est devenue vitale. Vous n’aimez pas ça, vous trouvez le préservatif gênant, trop épais, trop petit, trop grand, etc… et bien pas de panique !
Avant les rapports sexuels:
Restez calme. En effet le stress pour les garçons comme pour les filles n’est jamais bon quand on doit mettre, ou utiliser un préservatif. Si vous êtes stressé, parlez-en à votre partenaire, ou si vous désirez ne pas le faire, gardez votre sang froid, cela n’a rien de terrible, et cela deviendra avec un peu de pratique et de conseils, un vrai plaisir.
Amusez-vous, avant tout. Beaucoup de stress inutile et de dégoût du préservatif, viennent du fait que l’on reste beaucoup trop sérieux lors des premiers rapports avec préservatifs. L’amour est une passion, pas une corvée!
Pour ceux qui tremblent rien qu’à l’idée de mettre un préservatif, plusieurs cas peuvent se présenter :
Demandez donc à votre partenaire de le mettre à votre place. C’est très agréable et vous ne risquez pas de perdre votre érection si c’est le cas.
Vous n’osez pas lui demander? Mettez-lui le préservatif dans la main, votre partenaire devrait comprendre.
L »idée vous fait perdre votre érection? Certains Préservatifs comme les Durex, Condomi, Manix et les Romantic Love Rubber, ont des formes extrêmement bien étudiées pour se dérouler sans embûche, et avec délicatesse.
Dans certains cas, demandez à votre partenaire d’utiliser le préservatif féminin. Vous retrouverez confiance en vous.
Votre partenaire ou vous-même, est allergique au latex? aucun problème, les Durex Avanti pour les garçons et le Préservatif Fémidom pour les filles, en polyuréthane.
Vous avez un sexe de très grande taille? Utilisez les Durex Comfort XL, 215 mm de long et 57 mm de largeur. Attention c’est le préservatif le plus grand que l’on puisse trouver en Europe!
Vous avez un sexe de taille normale ? Utilisez les préservatifs qui ont une taille comprise entre 178 mm et 200 mm de long. N’utilisez surtout pas des préservatifs de grandes tailles, vous risqueriez de le laisser en place ou de le perdre. Plus grave, en cas de glissement ou de dérapage, votre partenaire et vous ne seriez plus du tout protégés.
Vous avez un sexe de taille réduite ? Vous « nagez dans les préservatifs » ? Il existe une solution, en attendant d’avoir des produits mieux adaptés ; en effet, les préservatifs sur le territoire français ont en moyenne une taille de 178 mm. Les tailles des 160 à 165 mm sont très difficiles à trouver. La solution est d’utiliser le préservatif féminin. Souvent considéré comme une bête curieuse, il s’avère très pratique dans beaucoup de cas. Plutôt que de subir un stress, ou si vous ne trouvez pas de préservatif à votre taille, demandez à votre partenaire de mettre un préservatif féminin. Parlez-en bien avant les rapports sexuels, car il faut une certaine pratique et une connaissance de son corps pour le mettre en place. La première fois est toujours un peu plus délicate.
Vous pratiquez la sodomie, utilisez des préservatifs comme le Condomi Strong, ou le préservatif féminin Fémidom. Oui vous lisez bien, le préservatif féminin est un excellent choix pour la sodomie : il est très résistant, nettement plus lubrifié que ces collègues masculins, sans latex, et très confortable pour les deux partenaires.
A quoi sert une digue buccale ? si vous êtes un adepte des pratiques bucco-vaginales et/ou bucco-annales, ce préservatif est fait pour vous. C’est une barrière très efficace contre les maladies et les infections sexuellement transmissibles. Il se présente sous la forme d’une grande feuille et on l’applique entre le sexe du partenaire et sa bouche, constituant ainsi une barrière. La sensation n’est pas altérée.
Lubrifiés, réservoir ? Quecosa ? Sachez que tous les préservatifs normés (CE, NF, EN 600, etc.) sont lubrifiés et avec réservoir. Il est très rare de trouver des modèles sans réservoir et non lubrifié.
Ayez toujours des préservatifs sur vous ! 24h/24 ! H-60 secondes… Il faut le trouver, le mettre etc…
Pensez à détacher chaque préservatif individuellement des uns et des autres, bien avant votre rapport, voir la veille, cela vous facilitera la tâche à l’instant T.
Ne mettez pas les préservatifs dans une boîte avec un couvercle récalcitrant, vous courez à la catastrophe ! Un tiroir de table de chevet est beaucoup plus approprié. Ou mieux, une jolie coupe de grande taille en cristal : c’est joli et au moins votre partenaire est mis en confiance tout de suite : « Vous êtes quelqu’un de sérieux et donc safe ».
Le pantalon au pied du lit, est une bonne solution, mais si vous êtes dans une position scabreuse à l’autre bout du lit, il va falloir retrouver votre pantalon à l’autre bout du lit ! Si vous êtes un peu émotif, cela risque de vous perturber pour la suite des évènements. Il existe un excellent truc pour avoir un préservatif sous la main, quelque soit la position dans laquelle vous vous trouvez au moment des rapports sexuels (en supposant que cela soit dans votre lit) :
Prenez une boîte complète de préservatifs,
Séparez-les individuellement,
Disposez les tous les 30cm environs entre le matelas et le sommier (si, si, vous allez voir…), en ne les laissant que très légèrement dépasser. Il faut que lorsque vous effleurez la zone qui ce situe entre le matelas et le sommier vous sentiez le foil (l’emballage) du préservatif ! S’il est trop caché, vous ne le trouverez jamais.
Ressortez-le un peu. Disposez les sur TOUT le périmètre du matelas !
Et abracadabra: maintenant, quelque soit la poistion dans laquelle vous vous trouvez, il vous suffit de tendre le bras et de tâtonner à gauche et à droite avec votre main pour être sûr de trouver un préservatif.
Succès garanti !
Vous pouvez bien sûr utiliser toute la boîte. A réserver à ceux qui ont de la mémoire.. (hihihhi…)
N’utilisez jamais vos ongles pour dérouler un préservatif. Il est très résistant, mais une coupure peut arriver et rendre le préservatif inutilisable.
Si le préservatif se « coince » en cours de route plusieurs choses:
ne paniquez pas, sinon c’est le début des ennuis… Restez calme.
remontez-le légèrement en respectant son enroulement,
recommencez à le dérouler délicatement vers le bas.
Si le préservatif se coince à nouveau, c’est qu’il est légèrement trop grand. En effet, les préservatifs sont tous très différents, et il faut en essayer plusieurs avant de trouver « chaussure à son pied ». Dans ce cas, jetez le préservatif et prenez en un autre.
Si cela recommence, n’insistez pas, et dites le à votre partenaire. Ce n’est rien et il comprendra.
Ce cas devient de plus en plus rare, car les fabricants ont faits beaucoup d’effort de fabrication pour faciliter le déroulement du préservatif.
Pendant les rapports sexuels:
Vérifiez que le préservatif reste en place! Cela à l’air idiot, mais ça arrive plus souvent que vous ne le croyez. Les personnes un peu trop prétentieuses quant la taille de leur sexe, un préservatif mal adapté à la pratique sexuelle, une sécheresse vaginale, etc…, font que dans certains cas le préservatif peut ne pas rester en place. Dans ce cas là, se retirer du partenaire, et retendre le préservatif sur le sexe avec une main.
Vous sentez que votre rapport n’est pas aussi fluide qu’au départ, ou que cela « coince »? Surtout n’insistez pas, arrêtez vous quelques secondes et mettez donc un peu de lubrifiant sur le préservatif, appliquez le délicatement sur la tête et le corps du préservatif, et reprenez vos rapports sexuels. Si cela ne suffit pas, appliquez du lubrifiant sur les orifices de votre partenaire. Au besoin, changez de modèle de préservatif.
Ne JAMAIS forcer une pénétration; vous pouvez créer des séquelles physiques à votre partenaire, déchirer votre préservatif, vous faire mal, etc… Utilisez du lubrifiant et tout cela se passera mieux… Attention dans certain cas, il peut s’agir de vaginisme (impossibilité à la pénétration chez la femme). Consultez alors votre médecin traitant ou un sexologue.
Trop ou pas assez lubrifié(e)? Utilisez toujours un peu plus de lubrifiant, si vous n’êtes pas sûr.
Adeptes de la sodomie, pensez à votre partenaire : utilisez un lubrifiant « spécial sodomie ». En effet ces gels lubrifiants ont une viscosité beaucoup plus forte que les autres modèles. Il existe l’Aquaglide Anal, le Bioglide Anal et l’Anal gel de Lubrix. L’intimy n’est pas mal non plus. Dans tous les cas, ne soyez pas « radin » sur la dose : plus cela glisse et mieux c’est pour tout le monde : Cette viscosité est précieuse pour des pénétrations délicates et la qualité de vos rapports sexuels en sera grandement améliorée.
Tout à pété? Avant tout, pas de panique.
Il faut savoir déjà à quelle période on eu lieu ces rapports dans le cycle menstruel de la femme.
Sachez d’abord qu’un cycle menstruel débute le premier jour des règles et se termine le premier jour des règles suivantes. Le cycle menstruel ne correspond donc pas à la seule période des règles, contrairement à ce que pensent certaines femmes !
Le cycle menstruel se divise en deux périodes : la période pré-ovulatoire dont la durée peut être très variable et la période post ovulatoire qui, contrairement à la précédente, ne peut dépasser 14 jours (sauf grossesse).
La durée statistique moyenne du cycle menstruel de la femme est de 28 jours, mais certaines femmes ont des cycles plus courts, et d’autres des cycles plus longs, pouvant aller jusqu’à plusieurs mois. Tout contexte émotionnel peut, en effet, perturber la durée habituelle du cycle d’une femme.
Cette variabilité de durée du cycle se fait au dépend de la période pré-ovulatoire, et non post ovulatoire. Cette notion est très importante pour comprendre les risques de grossesse chez une femme qui n’utilise pas la pilule, ou qui a des rapports sans préservatif.
La durée de vie des spermatozoïdes est de l’ordre de 5 à 6 jours et celle de l’ovule de 24 à 48 heures.
Tout rapport sexuel non protégé, survenant durant les 5 à 6 jours avant l’ovulation, est donc risqué (du fait de la durée de vie des spermatozoïdes), ainsi que durant les deux jours qui suivent l’ovulation, puisque la durée de vie de l’ovule peut être de 48 heures. Par contre un rapport sexuel survenant, soit plus de 6 jours avant l’ovulation soit plus de 2 jours après l’ovulation, ne serait, en principe, pas risqué.
Le gros problème est qu’une femme ne sait jamais quand aura lieu son ovulation car, comme il est dit plus haut, un contexte émotionnel peut retarder la date de l’ovulation !! Donc le risque de grossesse existe, quel que soit la date du cycle, même si le rapport sexuel non protégé a lieu juste avant la date présumée des règles ou juste en fin de règles.
Source: Sexoconseil
Consultez alors votre médecin traitant, ou votre gynécologue, qui vous aidera. (Petit rappel pour ceux qui ne le savent pas : le médecin et le gynécologue, sont tenus au secretmédical. Cela signifie que, quelque soit les traitements, les actions ou simplement ce que vous leur dirait, cela restera TOUJOURS confidentiel.)
Dernier détail : si le préservatif s’est déchiré, pensez à retrouver tous les morceaux ! S’il en manque un, consultez votre gynécologue en urgence (rien de grave), et demandez lui d’extraire le bout du préservatif qui manque.
Après les rapports sexuels:
Une fois que vous avez repris vos esprits, avec une main tenez le bout du préservatif, et avec l’autre accompagnez la base du préservatif pour l’enlever de votre sexe en exerçant une légère pression pour que les spermatozoïdes ne s’échappent pas. Une fois cette action réalisée, mettez la tête du préservatif vers le bas, et faites un noeud entre vos doigts à la base de celui-ci. Et jetez-le à la poubelle et non dans les toilettes. Une délicate attention est de l’enrober dans un essuie-tout ou un mouchoir en papier, et de jeter le tout. Le ou la propriétaire de la poubelle appréciera. La vue d’un préservatif usagé peut gêner certaine personne…
Vous voulez remettre ça avec votre partenaire, remettez un préservatif !
Vous n’avez plus de préservatifs? Allez boire un coup, faites une partie de Poursuite Triviale (!), allez au cinéma ou faites de la poterie ! Sérieusement, il vaut mieux vous abstenir pour vous protéger si vous n’en avez plus, la passion saura attendre.
J’enseigne l’histoire et la géographie dans un collège secondaire à des adolescents. Il y a peu de temps, une élève m’a raconté que son père l’avait mise à la rue parce qu’elle était lesbienne. Cette fille avait pensé au suicide. Sa détresse m’a bouleversée.
Selon des études scientifiques, un tiers des tentatives de suicide, voire des suicides chez les jeunes serait lié au questionnement sur leur identitié sexuelle.
Ce risque diminue sensiblement quand ces adolescents se sentent intégrés à l’école et soutenus par leur famille, car ils peuvent alors développer une meilleure estime d’eux-mêmes. Les enseignants et les parents jouent donc un rôle essentiel auprès de ces adolescents.
Que se passe-t-il dans l’esprit d’un père ou d’une mère qui apprend que son enfant est homosexuel pour qu’il le rejette?
Pourquoi les parents ont-ils tant de mal à vivre cet événement?
Existe-t-il un chemin vers l’acceptation et l’intégration?
Quel rôle les enseignants et les professionnels de l’éducation peuvent-il jouer pour aider ces enfants?
Comment les enseignants peuvent-ils agir sans s’immiscer dans la vie privée des familles?
En tant que pédagogue, il me fallait trouver des réponses à ces questions. Je suis donc partie à la rencontre de ces parents, de ces professionnels et de ces jeunes pour recueillir leurs témoignages.
C’est ainsi que j’ai troqué ma craie contre ma plume pour écrire ce livre, afin d’aider les parents dans leur cheminement vers l’acceptation, de sensibiliser les enseignants aux difficultés que les élèves homosexuels rencontrent à l’école, pour tenter d’éviter des drames qui peuvent conduire des enfants à se suicider.
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Cet ouvrage sera précieux aux enseignants, aux éducateurs et tout travailleurs sociaux, mais également ET surtout aux parents pour qui l’homosexualité de leurs enfants représente encore un sacré problème … Vous y trouverez de l’aide précieuse.. Pour tous ces gens : ouvrage à se procurer et à lire d’urgence..
Après des études de Lettres à l’Université de Genève, elle a vécu à Boston pour étudier le Management à Harvard.
Parallèlement à son métier d’enseignante, elle a toujours exercé une activité dans le domaine de la communication.
Elle a rassemblé ses compétences de pédagogue et de rédactrice pour faire entendre la voix des jeunes homosexuels, et avec des professionnels de la santé et des enseignants, elle a fondé l’association Mosaic-info pour informer les parents, les enseignants, les professionnels de la santé et les jeunes sur des sujets de société sensibles liés à toute forme de discrimination, y compris l’homophobie.
On parle de Téléthon, de journée mondiale contre le SIDA, contre le Cancer, de journée mondiale de l’enfance, de la femme, etc … mais ce qu’on parle peut c’est des transexuel(le)s et de l’in des problèmes majeurs qu’il/elle rencontrent. Voici le mot de la présidente de l’association trans-europe.org : Brigitte GOLDBERG. Elle lance aujourd’hui un appel pour être entendue… l’entendrez-vous ?
Brigitte GOLDBERG :
Durant les 363 jours qui vont suivre, il y a une chose dont on ne parlera pas. C’est de la vingtaine de millier de transsexuelles qui vont mettre des années à se faire opérer parce qu’elle n’auront même pas le droit le plus élémentaire qu’ont tous les assurées sociaux, le libre choix de leur médecin. Obligées de passer par de soi disant équipes spécialisées, on leur demandera de prouver qu’elle sont bien ce qu’elle prétendent être en exigeant qu’elle mène bien leurs vies de filles. Bien sur qu’elles ne demanderaient pas mieux, si simplement elles pouvaient avoir des papiers qui correspondent à leur apparence. Avez-vous déjà vu la tête d’un chef d’entreprise à qui une fille donne un N° de sécu commençant par un « 1 » ?
Cela constitue ni plus ni moins qu’une violation de la vie privée et du secret médical. Je ne parlerai pas de celle, qui comme Claire, se sont faites virer séance tenante, et qui malgré l’appuis de la HALDE ont mis trois ans à obtenir justice, ni de celles qui subissent quotidiennement des insultes et parfois même font l’objet d’agressions particulièrement odieuses.
Non, de tout ça, les média ne parleront pas : les transsexuelles, il les préfèrent en bas résilles et mini-jupe dans les émissions de télé réalité. Celle qui essaient, et ce le cas de la plupart d’entre nous, d’avoir une vie normale, cela ne les intéressent pas…
Et si il n’y avait que les médias… Depuis le mois d’août, nous avons eu des contact avec les section LGBT des différent partis politiques dans le but de faire avancer notre projet de loi. Au mieux nous avons eu droit à de l’indifférence, et au pire, à du mépris… A croire que dans ces mouvements soit disant LGBT le « T » est en minuscule.
Que l’on me permettent quand même de remercier ici les associations « Trans-Act », et « Mutatis-Mutandis » qui on eu le courage de soutenir notre action, ainsi que François REBSAMEN qui est le seul homme politique à avoir affirmé son soutien à notre cause.
Notre projet de loi est loin d’être parfait, nous en somme parfaitement conscientes. Mais au moins, il est suffisamment crédible pour pouvoir être présenté à l’assemblée nationale. Il permettra au moins aux personnes transsexuelles de pouvoir bénéficier du libre choix de leur médecin et de pouvoir changer d’état-civil avant une éventuelle opération. Ce sera déjà un progrès considérable. Contrairement au Téléthon, nous ne demandons pas le moindre centime. Mais, si vous avez des relations, que ce soit dans le monde politique, ou dans les médias et que vous pensez qu’il est grand temps que les choses changent enfin, c’est le moment de nous aider.
Merci à vous.
« Histoire de l’homosexualité en Europe » – de Florence Tamagne aux éditions Le Seuil, 690 pages.
Etre homosexuel en Europe dans l’entre-deux-guerres. Cet ouvrage est une version abrégée d’une thèse de doctorat menée à Sciences-Po, sous la direction de l’historien Jean-Pierre Azéma. Une jeune chercheuse de 30 ans, Florence Tamagne, publie, à la veille de la Gay Pride, une ambitieuse et complète « Histoire de l’homosexualité en Europe », à partir des exemples de Berlin, Londres et Paris entre 1919 et 1939.
Ce livre est considéré par le journaliste et essayiste Didier Eribon, du Nouvel Observateur, comme « le premier vrai livre sur l’histoire de l’homosexualité à paraître dans notre pays sans avoir besoin d’être traduit de l’anglais ».
Pour Florence Tamagne, entre les deux guerres, « l’homosexualité s’est manifestée au grand jour, comme jamais auparavant ». Selon elle, « l’Allemagne voit se constituer de véritables mouvements porteurs de revendications politiques qui font de Berlin la capitale de la nouvelle culture, l’Angleterre emprunte de son côté le chemin de la subversion de l’ordre victorien et la France, malgré une plus grande tolérance, reste sensible à une homosexualité non militante et individualiste ». Pourtant, ajoute-t-elle, « cette explosion libératrice des moeurs et des mentalités n’aura pas les retombées sociales et politiques espérées et c’est d’Allemagne que viendra, dans les années 30, le signal de la répression ».
« Pour les théoriciens de la décadence, la marche à la guerre ne pouvait se faire qu’en éliminant les faibles, les dégénérés, les parasites. La boucle est bouclée: d’une guerre à l’autre, l’homme a reconquis la virilité perdue (…). L’uniformité et la nuit étaient de retour pour au moins trente ans », conclut l’auteur.
Dans le contexte des années 20 et 30, l’emploi du terme « gay » aurait été un anachronisme. On parlait alors « d’invertis », rappelle-t-elle en soulignant que la question du langage est au coeur de son étude.
« Le monde pédé est dur et sans pitié ». Combien de fois ai-je entendu cette phrase en faisant allusions aux amours gay. Moi qui vient du monde hétéro pour passer du côté obscure de la force je me demande si ceux qui prononcent cette phrase ont déjà regardé bien en face, le monde dans lequel ils évoluent. Hétéro ? Gay ? Le monde est dur et impitoyable pour tout le monde. Les gens sont de moins en moins prêts à s’engager et à s’investir dans une histoire durable et construite même si tout le monde aspire à se caser et à vivre le Grand Amour qui leur assurera leur confort affectif qui leur fait tant défaut. Oui mais….
Le monde est fou ! Le monde vit à l’heure de la grande distribution et de la grande consommation qui va avec. Il suffit de regarder le contenu des petites annonces postées sur les sites de rencontres toutes tendances sexuelles confondues.
Chacun fait son marché sur le Net comme on le fait avec un catalogue IKA en poche : Il faut qu’il/elle soit comme ci et comme ça, qu’il/elle n’ai ni ci ni ça ni ça encore mais qu’il/elle ait impérativement ci et ça …. Et puis il doit être ainsi (description précise et détaillée (taille, poids, couleur de cheveux, des yeux, forme de la bouche, aspect physique, pas de kilos en trop, autant de critères qui, mit bout à bout qui ne laissent aucune place à la fantaisie. On croit rêver … les gens cherche leur moitié dans le rayon poupées mannequins ! Ken ou Barbie, à vous de choisir ! Heureusement qu’on ne peut choisir son gosse de cette façon ! Sim City je te salue ! Bonjour les armées de clones dans nos rues ! Ah j’oubliais le plus important il faut impérativement qu’il/elle n’ait pas plus de 30 ans ! Aaaah jeunesse éternelle, quand tu nous tiens ….
Et puis se caser rime avec fidélité… Confort affectif et vie de couple ne fait pas bon ménage avec batifolage et libertinage cela, qu’on soit gay ou hétéro. Combien d’annonces mentionnent ces mots : « ne vit pas seul », « besoin de discrétion », « En couple mais besoin de voir ailleurs », etc … Et que dire des tchats avec leurs dragueurs hards « tu baises ? », « Cherche plan direct », « j’arrive tu me reçois à poils et je te baise » ou pire « j’arrive je te saute et tu ne dis pas un mot »… Et dois-je vous parler de ces lieux de dragues glauques où l’on tourne des heures les pieds dans la boue, où l’on choisi son partenaire comme dans un marché aux bestiaux, où l’on consomme du sexe sans même s’être adressé un mot, où le son même d’une voix est prohibée ?
Misère sexuelle et misère affective se conjugue à l’internet et aux aires de repos nocturnes.
Le genre humain se condamne-t-il à vivre seul ? Reclus chez lui, scotché devant son écran d’ordinateur avec pour seul outil de conversation msn ? Sans rire, combien de fois me suis-je retrouver un soir à dialoguer avec un pote habitant un quartier de la ville pas si éloigné du mien et quand lasser de taper de longues et interminables explications je lui demandai « tu veux pas qu’on se retrouve au bar machin-truc, je t’offre un verre et on continue la conversation » je me voyais répondre « Bah non… j’ai pas envie de sortir.. » Merde je t’offre un pot ! C’est moi qui rince ! Et même pour ça bah on n’a pas envie de sortir ! On ne sait plus communiquer ! Quand on dit bonjour dans la cage d’escalier d’un immeuble, on est regardé de travers « qui c’est celui-là ! Je ne le connais pas ! » Qu’on se le dise, maintenant faut connaître les gens pour avoir le droit de leur dire bonjour… Sinon ? Bah passe ton chemin et fais pas chier. Et que dire des salles de cinéma où on laisse systématiquement une place vide entre soi et .. le voisin ! Même phénomène dans les trains, ces derniers sont-ils bondés. On s’en fout ! On dépose son manteau ou blouson, ses paquets et autres effets sur le siège d’à côté (au lieu de les ranger dans les porte-bagages prévus pour ça) afin d’être sûr que personne ne posera son auguste cul à côté de soi…
Le monde entre dans une ère glacière… Les relations humaines se figent dans l’enfer de glace que l’humanité lui prépare…
Le genre humain se condamne à vivre seul. Comme d’habitude, il va tout naturellement vers la facilité. Surmonter des difficultés, autant d’obstacles qui l’empêche d’avancer sans trop se poser de questions est tellement plus compliquer et emmerdant. Personne ne veut plus se prendre la tête avec des conneries comme s’engager dans une vie à deux qui obligera forcément l’un ou l’autre (voir les deux) à faire des concessions !
Donner ? Moi ? Que nenni ! Je prends, je vole au besoin, mais pas question de donner qui que ce soi ! J’veux qu’on m’aime ! J’veux qu’on s’occupe de moi… qu’on soit disponible pour moi tous les à chaque fois que j’aurais besoin… mais seulement quand j’ai besoin OK sinon, bah t’es lourd mon pote. Lâche-moi. Laisse-moi un peu d’air pour respirer et aller et venir à ma guise… voir qui je veux quand je veux … baiser qui je veux, quand je veux, et tout ça, bien sûr, sans avoir à te rendre compte de quoi que ce soit ! Après tout, j’ai droit à un jardin secret non ? Tu as besoin de moi ? Tu ne supportes pas de me voir aussi souvent que tu le souhaiterais ? En somme, tu es un pot de glue qui ne vit que pour moi ? M’enfin, tu m’étouffes ! Tu me comprends pas ? C’est ma vie et elle et trop courte pour que tu me prennes la tête. J’en fais ce que je veux et je ne te dois rien…Et si t’es pas d’accord, c’est que nous n’avons rien à faire ensemble !
En revanche, à L’inverse, toi, si tu me veux, tu me dois tout ! Tu te dois d’être magnifique à regarder (t’as grossi, vire-moi de demi kilo en trop), je dois tout savoir de toi, ce que tu fais, qui tu vois, où tu vas… Tu dois être là quand je t’appelle… Ne jamais me faire attendre, répondre aux moindre de mes désirs, être là quand j’ai envie de baiser, là quand j’ai envie de partir en week-end, là quand j’ai pas envie d’être seul, là quand j’ai tout bonnement besoin de toi et toujours, toujours, toujours : fermer ta gueule !
Gay ou hétéros même schémas, même canevas. Cependant une différence existe et pas des moindre. L’homme étant davantage fait pour la chasse (sur le plan sexuel, cela va de soit) que les femmes, il est certain qu’un couple homo étant formé de deux chasseurs posera doublement le problème des infidélités. Le sachant (les gay ne sont pas dupes) ils acceptent bon gré mal gré que le partenaire puisse aller voir ailleurs en se donnant pour le coup le même droit. C’est de cette façon que l’on se trouve en présence de ces couples dits « libres » tant enviés par les hétéros (mâles cela va sans dire). C’est ainsi que bon nombre d’annonces fleurissent sur les sites de rencontres gay avec la mention, « Suis en couple PaCSé mais libre. Ch mec pour plan sans lendemain ». De quoi laisser dubitatif non ? Que sera ce couple dans quelques années ? A quoi ressemble leur vie sexuelle ? Sentimentale ? Quelle place peut bien avoir le conjoint dans une histoire « d’amour » de ce type ? Ces questions restent posées, à ceux qui vivent ces choses de me répondre en leur âme et conscience …
Seuls… Nous sommes voués à vivre et surtout vieillir seuls. Passé soixante ans, un homo n’est plus qu’une vieille tante liquéfiée incapable de toute sexualité, dont personne ne veut, promis à l’abattoir des tarlouzes. Et en attendant ? bah on se pissera dessus sans aucun accompagnement parce que, vous comprenez, le vieux de la 15, bah il est pédé et on veut pas attraper le SIDA ! Il ne l’a pas nous dit-on ? Pas grave ma brave dame, moi, vous savez, je veux pas prendre de risque, j’ai des enfants à nourrir moi ! Hey je suis honnête moi !
Personnellement, ce n’est pas vieillir qui m’ennuie. La vieillesse ne me fait pas peur. C’est vieillir seul qui me « terrorise ». Vieillir sans avoir quelqu’un dans ma vie avec qui échanger sur nos ressentis, nos angoisses… personne pour me rassurer. Personne à rassurer… Personne pour prendre soin de moi comme je prendrais soins de lui… La solitude est pire que tout. Je parle de la solitude, la vraie. Je ne parle pas de celle que l’on recherche pour s’isoler un peu afin de réfléchir sur la façon dans on va résoudre un problème donné, ou pour construire une maquette, classer ses timbre, lire un bon bouquin… je parle de cette solitude lourde, poisseuse, qui nous oblige à manger notre soupe froide, le soir face au mur silencieux d’une cuisine de banlieue avant de regarder la télé, les yeux éteints de tout espoir de vivre.. Je parle de cette solitude qui nous accompagne le soir, dans un lit froid que toutes les couettes du monde ne réussissent pas à réchauffer… Je parle de cette solitude qui font de chaque jour un enfer de silence, froid comme la mort qui n’en fini pas de se faire désirer et qui ne vient pas comme pour en rajouter encore au calvaire quotidien…
Alors ? Vaut-il mieux vivre de façon Gay ou hétéro ? Est-il plus simple de trouver à se caser quand on est hétéro ? Être homo est-il synonyme d’une vie de solitudes, de galères, de misères sexuelles autant qu’affectives ? Pas si sûr. En revanche, ce qui est sûr c’est que la vie à deux n’est pas un long fleuve tranquille et qu’il faut la mériter. Puis, quand on la tient enfin, on doit tout faire pour la garder. Rien n’est acquis ! La flamme peut s’éteindre, à chacun de nous de faire en sorte pour qu’elle de meure pas en apprenant à donner et à recevoir, à être attentif à l’autre, à lui donner la place qui lui revient dans nos cœurs, à le reconnaître comme étant notre coéquipier de vie et ceci, aussi longtemps qu’il nous sera donné de vivre…
Souvenez-vous, un jour chacun de nous se trouvera au soir de sa vie, et, qu’y aura-t-il de plus terrible que de se rendre compte qu’on a vécu plein de choses mais qu’on les a faites seuls, sans le monidre échanges sans le moindre amour ? Une vie sans amour, est-ce possible ? Ne pas aimer tout en étant aimé en retour, n’est-ce pas ça ce qui s’appelle avoir raté sa vie ?
Forts de tout ceci, êtes-vous prêts pour le grand saut ?
Les caps ou grandes étapes à franchir
Le cap des 3 ans
Il paraît que l’amour dure 3 ans. Les cause de l’essoufflement seraient le changement de perception de l’autre, la routine… Au bout de 3 années de relation, l’expression « l’amour rend aveugle » semble disparaître. La magie des premiers temps s’effrite, les étoiles dans les yeux s’éteignent subrepticement, pour laisser place à la réalité qui est parfois nettement moins attrayante que les premiers mois d’une relation. On prend ses aises. On se montre sous son vrai visage. On n’est moins attentif à l’autre. Parfois l’égoïsme de l’un prend le dessus et s’affirme. On prend conscience que finalement notre conjoint.e n’est pas si parfait.e. même si on s’en doutait quand même un peu.
Le cap de Bonne Espérance (le pire de tous celui des 7 ans)
Quand l’amour résiste au premier cap des trois années, rien n’est joué encore … Le cap des 7 ans est fréquemment évoqué, et de ce fait, redouté. Au bout de 7 ans, les couples auraient tendance à se remettre en question. Et si l’amour avait laissé place à une profonde affection ? On se connaît par cœur, ce qui est un sentiment à la fois rassurant et effrayant. Sans compter que certains couples s’aperçoivent qu’ils n’ont finalement pas construit grand-chose ensemble et que leur relation n’évolue pas dans le sens souhaité.d’autres au contraire ont choisi des voies différentes et leurs regards ne se portent plus vers la même direction. Chacun a évolué mais pas dans le même sens que l’autre. Enfin le pire, l’un des deux (voir les deux) se rend comte qu’il n’est plus attiré par ce qui était avant « sa moitié » et que l’amour s’en est allé sans que rien n’ai pu être tenté pour le retenir et le raviver. On s’aperçoit, mais trop tard que l’on n’a plus rien en commun.. Et la grande question s’impose : Que fait-on maintenant ? La réponse n »ayant pas sa place dans cet article, on en reparlera dans un autre ….
On est tous un peu perdu quand ça va pas bien dans notre tête (ou notre coeur) et qu’on a besoin d’aide… Qui aller voir ? A qui se raconter ? Sûrement pas à notre boulangère ou notre coiffeur… encore moins à notre banman préféré. Aller voir un « psy » ne veut pas dire « je suis fou ». Il existe des professionnels formés à soigner nos bobos à la tête (voir au coeur) mais pas avec de l’aspirine ! Ces professionnels sont à votre écoute, n’hésitez pas à les consulter en cas de besoin. Mais alors ? Lequel ?
Les points communs :
Tout « psys » s’abstient de conseils, de jugement. En revanche il se doit de vous prêter une écoute neutre, bienveillante et attentive. Son travail sera un travail d’écoute, d’accompagnement, de soutien. Son but sera de vous amener à prendre conscience de l’endroit où ça coince et de vous aider à résoudre le problème au mieux de VOS intérêts et de vos capacités à l’aide des moyens dont chacun d’eux dispose selon leur spécialité.
Les différences :
Le psychiatre : sont des medecins qui ont suivi une spécialisation en psychiatrie. Ce sont les seuls capables de prescrire des medicaments (et à être pris en charge par la sécu). Il sont aptes à diagnostiquer les maladies mentales et à les traiter avec des comprimés, des gouttes ou pillules roses, bleues, vertes, etc … On les trouve dans des établissements spé, en cabinets libéraux, dans les structures carcérales, ou également dans des centres de rééducations (à la suite d’un accident de la route, attentats, etc….)
Tordons le cou à une idée préconçue : 9 fois sur 10, le psychiatre essaie d’autres thérapies que les sacro-saintes pillules ! Ce praticien (à cause ou parce qu’)il connaît bien les médicaments, leurs molécules et leurs effets sur l’organisme, tente de vous aider en utilisant tous les autres moyens mis à sa disposition. Rappelez-vous : pour qu’une thérapie produise de bons résultats, il est essentiel de vous sentir bien avec lui et de lui faire confiance.
Le psychologue : Il n’est pas médecin. Il a suivi une formation universitaire au moins jusqu’à la maîtrise (DESS ou DEA). Ils s’interessent au fonctionnement psychique des individus et aux mecanismes de la psychée. Il n’est pas médecin et ne peut donc prescrire aucun médicament. On trouve des psychologues dans les établissements scolaires, dans les entreprises, des centres de rééducations (à la suite d’un accident de la route, attentats, etc….). Il travaille souvent de concert avec le psychiatre.
Le psychanalyste : Ils sont -soit médecins (le plus souvent psychiatres) -soit psychologues -soit d’autres professionnels dans d’autres disciplines s’orientant également vers l’analyse et devant alors acquérir une expérience clinique parallèle. La formation est de quatre à huit ans en moyenne, qui s’ajoutent donc à la formation professionnelle ou universitaire antérieure. c’est un travail de longue haleine : il faut un suivi approfondi avec un psychanalyste experimenté il faut une experience solide en sciences humaines .. Le psychanatyste a obligatoirement subi lui-même une psychanalyse. Une psychanalyse dure des années ! Le psychanalyste vous fera faire un travail sur vous-même, très long et en profondeur remontant parfois jusque votre petite enfance. Il ira avec vous au bout des choses! C’est chez lui que vous vous allongez sur son divan, vous ne devez souvent pas le voir, il se place derrière vous. Il ne vous parle pas ! C’est à vous de le faire… C’est chez lui que vous vous déballez à fond !
Le psychotherapeute : La profession n’est pas réglementée à ce jour ; Il n’existe pas, en France, de diplôme officiel de psychothérapeute et aucun texte de loi ne définit les conditions de son exercice ni la formation nécessaire. La pratique de la psychothérapie se situe donc, pour le moment dans notre pays, dans un vide juridique : elle n’est ni légale ni illégale. Les psychothérapeutes qui exercent en institution ne sont pas engagés ès qualité mais à partir de diplômes qui les qualifient pour une autre pratique (psychiatre, psychologue, infirmier psychiatrique, ergothérapeute, … ). Seul le statut libéral autorise les psychothérapeutes à se déclarer comme tels. Les psychotérapeutes sont des personnes qui ont suivi une formation à l’une ou l’autre des études de psychotérapie de manière a accompagner des personnes sur le plan psychique ; A la différence des deux premiers, le psychotérapeute fait plutôt un travail de terrain et plus bref. Il s’attèle aux phobies du style agoraphobie, claustrophobie, etc, et d’autres troubles du comportement comme la boulimie etc… Il aide à les combattre en travaillant davantage sur votre terrain. Il essaie d’apporter une solution concrète. C’est peut-être le seul qui « conseille ».
Pour vous aider voici un lien vers lassociation des PSY GAY: Existant depuis 1996, l’Association Psy Gay est un réseau de psychiatres, psychologues, psychanalystes et de psychothérapeutes travaillant dans le respect des différentes orientations sexuelles.